Les disparus de Sainte-Thérèse (11/12/2016)

Après une période héroïque de deux années, le collège Sainte-Thérèse de Lalbenque emménagea dans des locaux tout neufs qui furent inaugurés le 26 novembre. Toutefois, en lisant les reportages sur cette inauguration, on s’étonne tout à coup. Mais… où sont donc passés M. et Mme Jacquet, fondateurs du collège, et Mme Ladirat, auprès desquels M. Bauquis prenait fièrement la pose ? Ils ont disparu. M. Bauquis, par contre, est bien vivant, et déguste avec délices les fruits juteux de ses manigances.

Deuxième épisode

En lisant l’article de la Vie quercynoise du 29 novembre qui relate l’inauguration des nouveaux bâtiments du collège Sainte-Thérèse, on apprend que Mme Morcillo, chef d’établissement, M. Teillard, président de l’O.G.E.C., M. Bauquis, directeur diocésain, enfin Mgr Camiade, évêque de Cahors, ont pris la parole à cette occasion. Mais… mais… où sont passés M. et Mme Jacquet ? Et Mme Ladirat ? Il n’est plus question d’eux. Sont-ils encore en vie ? Ont-ils renié le projet auquel ils s’étaient dévoués depuis 2012 ? Ont-ils prononcé un vœu d’humilité si rigoureux qu’ils ont supplié l’auteur de l’article de ne pas citer leurs noms ? Ont-ils perdu l’usage de la parole ?

Rien de tout cela. Mais il se trouve que l’école Sainte-Thérèse a changé de directrice. Assez vite, les relations se sont dégradées entre la nouvelle venue, Mme Contenssou, d’un côté, et M. et Mme Jacquet et Mme Ladirat de l’autre. Il est difficile de dire les raisons de ce conflit et d’y prendre parti. Toujours est-il que Mme Contenssou est allée se plaindre auprès du directeur diocésain. Normal, puisque c’est celui-ci qui, en vertu de l’interprétation fallacieuse du non moins fallacieux « statut » de l’enseignement catholique, l’avait nommée. Elle a été entendue, ce qui paraît naturel. Ce qui l’est moins, c’est que M. Bauquis l’a soutenue sans jamais daigner entendre Mme Jacquet, en dépit de ses demandes réitérées.

La situation s’est dégradée, à tel point que M. et Mme Jacquet et Mme Ladirat ont demandé à quitter leurs fonctions une quinzaine de jours après la rentrée, déclarant qu’ils ne pouvaient plus travailler dans ces conditions. Curieux, de la part de gens qui avaient bravé tous les obstacles pour mener un projet d’une telle envergure. Il fallait vraiment qu’on leur ait mené la vie dure !

Le 22 septembre, les parents, ayant eu vent par hasard de ces départs, se sont invités à une réunion du personnel avec M. Bauquis, afin de comprendre la situation et de montrer leur mécontentement. Rappelons au passage qu’il n’existe aucun lien réel entre M. Bauquis et le personnel du collège : ni les professeurs, ni les autres employés ne sont les employés ni les subordonnés du directeur diocésain. Il n’y a donc aucune raison que M. Bauquis se permette de venir donner ses instructions. Quoi qu’il en soit, lors de cette réunion, il a passé plus d’une heure à tâcher de faire croire aux parents qu’il ignorait les raisons de ces départs, et qu’il s’agissait d’« enfantillages ». Mais s’il en ignorait les raisons, comment pouvait-il les qualifier d’enfantillages ?

Refuser de donner des explications, c’était faire bien peu de cas des sentiments et de l’opinion des parents. C’était les mépriser. Mais c’était aussi leur mentir. Car M. Teillard, président de l’O.G.E.C., a fini par avouer qu’ils étaient au courant et que c’était un conflit entre l’école et le collège qui avait poussé ces gens vers la sortie.

Beaucoup pensent que M. Bauquis a été bien content de se débarrasser de ces gens, une fois le projet mené à bien et les effectifs déjà fixés pour les deux prochaines rentrées. Il pourra ainsi se féliciter de la réussite de ce collège (si la réussite continue).

Le 6 octobre, pour remplacer les trois personnes démissionnaires, M. Bauquis a choisi une directrice qui est déjà directrice de deux établissements (Prayssac et Caussade) séparés d’une heure de route, et comme directrice adjointe et conseillère principale d’éducation, Mme Mendoza, qui n’a aucun diplôme, aucune expérience (sauf un an de professorat à Saint-Etienne, où elle avait été embauchée par M. Jacquet)

Non seulement M. Bauquis a laissé les choses se dégrader, non seulement il a menti aux parents, mais il a confié le nouveau collège à une directrice qui risque d’être très peu présente et à quelqu’un d’inexpérimenté. Mais dont le beau-père est conseiller principal d’éducation à Saint-Etienne de Cahors. Détail qui fournit une piste d’explication : ce que M. Bauquis cherche à faire, c’est à placer partout ses obligés, les membres de son réseau, afin de régner en maître absolu.

Ainsi, Mme Contenssou a cru bon d’inviter M. Heller, président de l’Apel départementale, à une réunion d’information sur l’Apel Sainte-Thérèse, sans prendre la peine d’en informer la présidente. Ce n’est pas seulement grossier, Cela prouve une fois de plus que les Apel départementales et nationale ne sont plus les porte-parole des parents, mais les courroies de transmission des directions dites diocésaines.

Ces manipulations et ces mensonges ne sont pas gratuits. Ils ne prouvent pas seulement l’incompétence de M. Bauquis et son mépris envers les parents. Ils ne servent pas seulement ses intérêts. Ils illustrent à quel point le fonctionnement des directions diocésaines repose sur des principes faux débouchant sur des pratiques totalitaires.

 

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