La loi Debré de 1959 a soulagé les parents des écoles catholiques d’une partie des frais de scolarité, mais au prix d’une mise sous le boisseau de la mission évangélique. Le système qui en a résulté fait le bonheur des carriéristes qui en ont pris en main l’administration. Toutefois, cette situation résulte d’un renoncement de l’enseignement catholique à ses propres « valeurs », ou plus exactement à la vérité, plutôt que d’un coup de force de l’Etat. Car, en fait, cette loi a fait échapper les écoles catholiques à un danger peut-être pire encore que l’étatisation : le cléricalisme.