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Saint-Louis est mort !

Il était une fois… l’école paroissiale Saint-Louis, rue de l’Abbé Groult, à Vaugirard. Tout le monde y était content. La direction diocésaine ne s’y intéressait donc pas. Jusqu’au jour où elle s’y est intéressée. Résultat : l’école Saint-Louis est morte. Comment en est-on arrivé là, et pourquoi ? C’est ce que nous allons raconter.

Premier épisode

L’école Saint-Louis est l’école paroissiale de Saint-Lambert de Vaugirard, qui en possède les locaux. Elle attirait les familles du quartier, et comme le quartier est un quartier familial, elle était bien remplie.

On y suivait un enseignement de qualité, selon des méthodes classiques. Il y régnait une atmosphère agréable car les maîtresses s’entendaient bien.

Le nom de catholique n’y était pas usurpé : l’éveil à la foi, la prière en classe, les étapes de l’année liturgique, y avaient leur place. Un vicaire de la paroisse y était comme chez lui. On avait pu voir, à l’issue d’une réunion, les maîtresses se rendre ensemble à la messe.

Toutefois, il y a quelques années, des inquiétudes s’étaient fait sentir. L’école n’était pas toute jeune – et c’était son charme. Mais elle n’était plus aux normes. Ah ! les normes ! Quel moyen imparable d’entraver l’initiative privée ou associative ! Toujours est-il que l’argent manquait pour faire les travaux. La paroisse ne l’avait pas. Quand il fallut repeindre le réfectoire, les parents se relayèrent le soir, en rentrant du travail, pour manier le couteau à enduit et le pinceau. Mais on craignait un jour il ne faille fermer l’école, tant les travaux à faire paraissaient énormes.

Et puis, un jour, la direction diocésaine s’est manifestée. Pour proposer de l’argent ? Pas encore. Mais le hasard avait voulu qu’une autre école se trouvât dans le même pâté de maisons : l’école Saint-Charles. Ecole qui, elle aussi, donnait toute satisfaction, quoique dans un style bien différent de celui de Saint-Louis. Or, les religieuses qui tenaient cette école avaient décidé de la fermer pur en vendre les locaux.

Qu’on ferme une école, c’est toujours triste, mais cela peut arriver. Les religieuses avaient leurs raisons qu’il ne m’appartient pas de discuter. Mais que faire des élèves de Saint-Charles ? Bien entendu, Saint-Louis aurait été prêt à accueillir ceux dont les parents le désiraient. D’autres auraient trouvé ailleurs des écoles répondant à ces mêmes désirs.

La direction diocésaine proposa une solution qui semblait susceptible de mettre tout le monde d’accord : il fallait, des deux écoles, n’en faire qu’une seule. Voilà une idée qu’elle est bonne ! Mais voilà aussi pourquoi Saint-Louis est mort. Et Saint-Charles aussi. Une nouvelle école est née : Saint-Christophe. Et personne n’est content. Merci, monsieur Canteneur.

La direction diocésaine a voulu marier la carpe et le lapin. La carpe gît sur l’herbe, la bouche ouverte. Le lapin a coulé au fond de la rivière. Pour en arriver à ce désastre, la direction diocésaine a dépensé beaucoup d’argent (ce même argent qui, il y a quelques années, semblait introuvable), elle a caché beaucoup de vérités et aussi proféré, par la bouche de son directeur, M. Canteneur, beaucoup de mensonges, les uns subtils, les autres moins. Pour quelles raisons ? C’est ce que nous allons expliquer ici, tout en montrant comment ce désastre était inéluctable.

Lien permanent Catégories : Canteneur (Jean-François), Saint-Charles (Vaugirard), Saint-Louis (Vaugirard) 0 commentaire Imprimer

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