Dans le fond comme dans la forme, l’article de Mme Pinilla du 16 juin résume l’état de l’éducation nationale, dont l’enseignement sous contrat a adopté servilement les formations et les méthodes. Il est organisé tout entier pour justifier une conclusion tirée d’avance : tous ceux qui défendent M. Clément ou commentent l’affaire sans accorder foi aux affirmations elliptiques de M. Canteneur sont des « complotistes ». Ce qui permet d’en tirer le syllogisme suivant : ils sont complotistes, donc il n’y a pas de complot.