Cette année, le baccalauréat se fera par contrôle continu, et les admissions à l’enseignement supérieur sur dossier. Problème : les établissements privés élitistes notent leurs élèves bien en dessous des moyennes pratiquées ailleurs. Et ailleurs (là où une notation normale provoquerait des vagues de dépressions et de suicides), on les note bien au-dessus. Résultat : plus on est mauvais, meilleur est le dossier. Et les épreuves écrites ne sont plus là pour remettre chacun à sa place. On crie à l’injustice. Mais est-ce bien d’injustice qu’il est question ?