Cette année, le baccalauréat se fera par contrôle continu, et les admissions à l’enseignement supérieur sur dossier. Problème : les établissements privés élitistes notent leurs élèves bien en dessous des moyennes pratiquées ailleurs. Et ailleurs (là où une notation normale provoquerait des vagues de dépressions et de suicides), on les note bien au-dessus. Résultat : plus on est mauvais, meilleur est le dossier. Et les épreuves écrites ne sont plus là pour remettre chacun à sa place. On crie à l’injustice. Mais est-ce bien d’injustice qu’il est question ?
Contrats
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Le contrat de défiance
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Plainte contre X... ou contre Y ?
L’affaire a été soulevée par Riposte catholique : des parents d’élèves de plusieurs collèges de l’Aveyron se sont émus de la mise au programme de la pièce X, Y et moi ? Je tiens à dire quelques mots de cette affaire, soulevée par Riposte catholique, car il me semble que les critiques de ce site et celles de Boulevard Voltaire, pour légitimes qu’elles soient, sont passées à côté de certains aspects liés au fonctionnement de l’enseignement catholique sous contrat. Elles se sont montrées excessives sur certains points ; mais, en fait, le fond de l’affaire est plus grave qu’il n’y paraît.
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M. Balmand lit la loi à l’envers
Voilà que M. Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, découvre la réalité de la situation de l’enseignement sous contrat. C’est ce qui ressort de son dernier « point presse ». Il aurait bien voulu être, pour le ministre de l’éducation, un partenaire. Mais ce n’est pas du tout ce que prévoit la loi Debré de 1959, qu’il invoque bien mal à propos.
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Tout va très bien, tout va très bien !
A l’occasion de la rentrée, radio Notre-Dame recevait le 4 septembre M. Canteneur, directeur diocésain de Paris. Qui, bien entendu, a expliqué doctement que tout allait bien. Mais la magie de la parole est telle que, malgré lui, il révèle ce qu’il veut cacher : c’est que tout va mal ; ou que tout va autrement qu’il ne le dit. Il faut d’ailleurs rendre hommage à l’habileté de M. Daufresne, qui a posé de vraies questions à l’invité de son émission le Grand Témoin. Questions que M. Canteneur a esquivées avec une habileté non moins consommée.
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Pharisaïsme ou apostasie ?
A force d’usurper tous les droits, le secrétariat général a édifié un système opaque qui exerce tous les pouvoirs. Tous, sauf un : définir le « caractère propre » et s’assurer que les écoles qui portent l’étiquette « catholiques » le sont bel et bien. Les directeurs dit diocésains, devenus les subordonnés d’un secrétaire général qui ne devrait pas exister, ont oublié leur devoir premier et essentiel. En tant que délégués de leur évêque, ils ne sauraient exercer qu’un seul pouvoir : dire si une école est catholique ou non. C’est ce qu’ils ne font pas.
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Quand l’oiseau fut mis en cage
Le vote de la loi Debré s’est accompagné de la mise en place d’un secrétariat général bien différent de ce qu’avait été le comité diocésain de l’enseignement catholique. Mais, pour devenir le monstre tentaculaire qu’il est aujourd’hui, il lui fallait neutraliser les véritables détenteurs de la mission éducatrice : les parents. Autrement dit, transformer les associations de parents d’élèves en simples courroies de transmission de ses orientations et de ses décisions.