L’an dernier, M. Balmand se posait en défenseur de la liberté d’enseignement. Sans doute pour se racheter de la servilité hâtive avec laquelle il avait approuvé la réforme Vallaud-Belkacem. Il faut dire que cet homme, qui ose appeler « liberté » le régime d’assujettissement dans lequel l’enseignement sous contrat est englué, se trouve dans une position qui exige de maîtriser l’art de la contorsion. Il doit à la fois garantir, vis-à-vis du gouvernement, la soumission de l’enseignement sous contrat, et apparaître aux yeux de ses clients naïfs comme un défenseur d’une liberté dont il n’est que le fossoyeur.