On sait que, pour M. Balmand, le « caractère propre » de l’enseignement catholique se résume à un article unique : être ouvert à tous. Comme Musset l’a dit, « il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée ». Mais cette fois M. Balmand, qui ose tout, va encore plus loin. Il affirme dans sa conférence de rentrée qu’il faut être « encore plus ouvert à tous ». Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Balmand (Pascal)
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Les jolies couleurs de l'enseignement catholique
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Le tiercé gagnant de M. Balmand
Les conférences de presse de M. Balmand se suivent et se ressemblent. Elles se déroulent en trois temps : autosatisfaction, allégeance, apostasie. Exercice nécessaire, mais difficile, qui a pour condition la parfaite maîtrise de l’art du mensonge. La technique de M. Balmand, en la matière, repose en général sur l’affirmation conjointe de deux vérités opposées et incompatibles. Il a sans doute été à bonne école, car il maîtrise cet art à la perfection.
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Un vilain petit canard
L’enchanteur Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique et champion de France d’autosatisfaction, se gargarise de l’« accueil de tous » et de l’« attention portée à chacun » qui sont, selon lui, les qualités essentielles des établissements catholiques sous contrat. Parfois, c’est vrai, parfois non. Et on ne voit pas par quel miracle ces qualités seraient absentes des établissements publics, dont les professeurs sont recrutés selon la même procédure. Voici un aperçu de la vie dans un collège catholique sous contrat, vu par un élève inscrit successivement au collège Saint-Géraud de Montbazens et Jeanne d’Arc de Rignac, tous deux dans l’Aveyron et sous la responsabilité d’une vieille connaissance : M. Bauquis.
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Ecoles libres : M. Balmand vous soutient !
L’an dernier, M. Balmand se posait en défenseur de la liberté d’enseignement. Sans doute pour se racheter de la servilité hâtive avec laquelle il avait approuvé la réforme Vallaud-Belkacem. Il faut dire que cet homme, qui ose appeler « liberté » le régime d’assujettissement dans lequel l’enseignement sous contrat est englué, se trouve dans une position qui exige de maîtriser l’art de la contorsion. Il doit à la fois garantir, vis-à-vis du gouvernement, la soumission de l’enseignement sous contrat, et apparaître aux yeux de ses clients naïfs comme un défenseur d’une liberté dont il n’est que le fossoyeur.
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M. Balmand lit la loi à l’envers
Voilà que M. Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, découvre la réalité de la situation de l’enseignement sous contrat. C’est ce qui ressort de son dernier « point presse ». Il aurait bien voulu être, pour le ministre de l’éducation, un partenaire. Mais ce n’est pas du tout ce que prévoit la loi Debré de 1959, qu’il invoque bien mal à propos.
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La recette du bonheur
Lorsque M. Balmand prend la parole en public, tout son art consiste à faire comprendre au ministre qu’il est son féal, tout en laissant croire à ses mandants (et cotisants) qu’il défend le « caractère propre » et qu’il fait entendre une voix dissonante. Cette méthode n’est pas seulement un moyen de propagande et de pouvoir. C’est aussi une recette du bonheur. Le résultat est que M. Balmand est toujours content.