Ce n’est pas sans regrets ni réserves que, le 31 décembre 1959, l’épiscopat français accepta la loi Debré. Mais les évêques imposèrent aux députés catholiques de voter cette loi, en dépit des zones d’ombre qu’elle comportait. Pourtant, certains estimaient que, compte tenu des circonstances, il aurait été possible d’obtenir un statut beaucoup plus sain. Ils ne furent pas été écoutés. C’est dommage car, en relisant les écrits de ceux qui ont critiqué cette loi, tel Mgr Puech, évêque de Carcassonne, on découvre la liste exhaustive des maux dont l’enseignement catholique souffre aujourd’hui.