Un miracle s’est produit à la direction diocésaine : M. Canteneur a recouvré l’ouïe. Et même : il parle. Pourquoi, demande-t-il, ne pas aborder « directement » les sujets que ce blogue évoque ? Puisqu’il ne me trouve pas assez « direct », je vais tâcher de l’être un peu plus.
Voici ce que M. Canteneur, directeur diocésain de Paris, écrit sur mon blogue : « Puisque l’Évangile est votre tourment, pourquoi ne pas vous expliquer directement avec ceux que vous désignez comme vos détracteurs sans les connaître au lieu de régler vos comptes personnels par la calomnie et l’appel à la dénonciation ? »
Etrange expression, selon laquelle l’Evangile serait « mon tourment ». Où et quand ai-je manifesté un tel « tourment » ?
Je ne considère pas la direction diocésaine comme « mon détracteur ». C’est moi qui suis le sien. C’est moi qui lui reproche d’avoir confisqué des libertés que je lui réclame de rendre aux parents, aux chefs d’établissements – et aux évêques !
M. Canteneur m’accuse de « calomnie ». Si calomnie il y a, pourquoi ne pas la réfuter « directement » ? J’ai publié mon livre il y a plus de six mois ; j’en ai transmis une copie intégrale à mon évêque ; j’ai parlé à visage découvert.
Les premiers messages laissés sur ce blogue prouvent que je ne règle pas un compte « personnel ». Je parle au nom de beaucoup, qui sont sans doute, il est vrai, « tourmentés » par l’Evangile – et peut-être aussi par l’obligation de se taire.
Quant à la dénonciation... Il est fâcheux (mais révélateur) que M. Canteneur semble la confondre avec la délation, alors qu’elle est une information.
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