Dans le catholicisme réduit à ses produits dérivés, tel qu’il est vu par le secrétariat général de l’enseignement catholique, l’« attention portée à chacun » est un maître mot. Mais ce n’est qu’un mot. Cette association de carriéristes a fait du « réseau » qu’elle administre une annexe de l’enseignement public – et un instrument de pouvoir. Au mépris des lois civiles et canoniques. Les professeurs sont des pions qu’il déplace à sa guise. En voici un exemple.
Direction diocésaine
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Des profs ou des pions ?
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Accouchement sous X... ou sous Y ?
Les scandales épisodiques concernant les spectacles tendancieux, les intrusions du Planning familial et autres manifestations d’apostasie dans les écoles catholiques sous contrat ne sont que les symptômes éruptifs d’un mal chronique. Qui est double. En surface, sujétion à des programmes incompatibles avec la foi catholiques. En profondeur, pénétration par des réseaux carriéristes dont le but véritable n’est pas toujours apparent. Illustration dans le diocèse de Rodez.
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Pharisaïsme ou apostasie ?
A force d’usurper tous les droits, le secrétariat général a édifié un système opaque qui exerce tous les pouvoirs. Tous, sauf un : définir le « caractère propre » et s’assurer que les écoles qui portent l’étiquette « catholiques » le sont bel et bien. Les directeurs dit diocésains, devenus les subordonnés d’un secrétaire général qui ne devrait pas exister, ont oublié leur devoir premier et essentiel. En tant que délégués de leur évêque, ils ne sauraient exercer qu’un seul pouvoir : dire si une école est catholique ou non. C’est ce qu’ils ne font pas.
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Le monstre a toujours faim
Le projet de faire de l’administration appelé « enseignement catholique » n’a pas pu se faire dans la foulée du vote de la loi Debré. Mais, à force d’usurpations, de ruse et de confiscation, il a fini par aboutir. Mais ce n’est pas tout de tout décider. Ce qui accompagne le mieux le pouvoir, c’est l’argent. Où le trouver ? Dans la poche des parents. Mais sans que ça se remarque.
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M. Bauquis, arracheur de dents
A Sévérac-le-Château, la rentrée s’est passée normalement au collège du Sacré-Cœur. Et ça, ce n’est pas normal. Du moins aux yeux du directeur dit diocésain, M. Bauquis, qui avait affirmé que le collège rouvrirait bien, mais à Laissac. Malheureusement pour lui, il s’est heurté à la résistance des responsables du collège. Et c’est lui qui s’y est cassé les dents.
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Les écoles catholiques sont-elles sous tutelle ?
En 2010, M. Mirieu de Labarre, alors secrétaire général de l’enseignement catholique, affirmait dans le Figaro que les écoles catholiques « relèvent d’une tutelle de l’Eglise ». Est-ce une erreur ou un mensonge ? Venant d’un secrétaire général de l’enseignement catholique, de surcroît ancien président de l’Apel, c’est forcément l’un ou l’autre. Voyons donc un peu ce que veut dire le mot tutelle, et ce qu’on entend par l’Eglise.