Voilà quelque temps que je n’ai pas parlé de Rignac de Montbazens. Pourquoi ? Parce que les parents d’élèves du collège Saint-Géraud de Rignac, qui avaient quelques questions à poser, ont choisi de se taire. Pourquoi ? Parce qu’on le leur a demandé. Et qui le leur a demandé ? Tout simplement l’association qui est censée leur donner la parole. Mais moi, il est difficile de me faire taire, car je ne suis le porte-parole de personne ; je ne parle qu’en mon propre nom, et je demeure libre de commenter les événements qui se présentent à ma connaissance. Surtout quand ils démontrent, une nouvelle fois, l’hypocrisie et la trahison de l’Apel.
Epilogue
Les parents d’élèves du collège Saint-Géraud ont décidé de renoncer à obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent. C’est l’Apel qui le leur a demandé. Ou, pour être exact, qui l’a exigé. Ou, pour être plus exact, elle les a menacés de porter plainte contre eux. Ils ont eu peur. Ils se sont tus. Mais je n’ai pas peur, et je ne me tais pas.
D’abord, il n’existe aucun fondement à porter plainte contre des gens qui, loin de porter des accusations, se contentent de poser des questions. Cette menace est donc risible. Ensuite, l’Apel menace mais, tout comme le secrétariat général et les directions diocésaines, elle se garderait bien de porter plainte même si elle avait des raisons de le faire. Pour tous ces organismes, le silence est d’or. D’autant plus que la légalité de l’autorité qu’elles prétendent exercer est loin de reposer sur des fondements très solides.
Pas plus que quand, par exemple, des livres pornographiques sont mis au programme des écoles catholiques, comme l’a révélé un reportage de Réinformation T.V. qu’on peut voir ici : http://reinformation.tv/sexe-pornographie-livres-scolaires-scandale-ecoles-catholiques-publiques-joubert-smits-68806-2/), l’Apel ne relaiera donc les inquiétudes des parents comme c’est son devoir de le faire. On ne leur dira donc pas pourquoi leur directeur a été renvoyé, ni pourquoi la nouvelle directrice est absente lors d’événements importants du collège Saint-Géraud, comme la journée d’orientation.
La seule solution est de le deviner. Et si l’on éconduit un directeur qui s’est engagé à maintenir l’existence du collège, pour le remplacer par une directrice qui ne daigne répondre à aucune questions et laisse l’ambiance se dégrader, que veut-on faire ? La première hypothèse qui vient à l’esprit est qu’on souhaite que les inscriptions dans ce collège diminuent, et qu’il ne finisse par fermer. Ce qui, rappelons-le, était précisément la crainte des parents.
Une telle opération serait bien, en tout cas, dans le style de M. Bauquis, qui croit pouvoir disposer de la vie et de la mort des établissements, et qui n’hésite pas (c’est son originalité) à traîner les récalcitrants devant les tribunaux (à ses dépens, jusqu’à présent).
Si vraiment la direction diocésaine ne tient pas de double langage, pourquoi ne pas répondre tranquillement aux inquiétudes des parents, et pourquoi ne pas prouver que tout est fait pour préserver la tranquillité et la réputation de Saint-Géraud ?
Clemenceau (qui n’était pas très catholique) disait : « Gloire au pays où l’on parle, honte au pays où l’on se tait. » M. Bauquis veut qu’on se taise. Et l’Apel (qui n’est pas très catholique non plus) fait taire ceux à qui elle a pour mission de donner la parole. Et dont elle encaisse les cotisations. Pour l’Apel, le silence est d’or, mais aussi d’argent.