L’assemblée générale extraordinaire de l’Apel de Saint-Jean de Passy n’a pas été seulement extraordinairement ennuyeuse, mais extraordinairement instructive. Du moins pour ceux qui ne savaient pas encore que le rôle de l’Apel n’est pas de défendre les parents d’élèves, mais de servir de courroie de transmission et de caisse de résonance aux projets de la direction diocésaine ou, à l’échelon national, du secrétariat général. Cette assemblée a aussi été un exemple de tentative de manipulation des foules.
Apel
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La voix de son maître
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Stanislas se donne un genre
A l’occasion de la rentrée, de nombreuses listes circulent : listes d’élèves, listes de professeurs, listes de parents… Dans le cas ordinaire, ces derniers se répartissent entre les pères et les mères. Mais cette année, l’Apel de Stanislas a préféré opter pour les catégories « parent 1 » et « parent 2 ». Simple inadvertance, ou ballon d’essai ? En tout cas, l’initiative n’a pas été du goût de tout le monde. Et les explications emberlificotées qui ont été fournies laissent songeur.
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Le silence est d’or
Voilà quelque temps que je n’ai pas parlé de Rignac de Montbazens. Pourquoi ? Parce que les parents d’élèves du collège Saint-Géraud de Rignac, qui avaient quelques questions à poser, ont choisi de se taire. Pourquoi ? Parce qu’on le leur a demandé. Et qui le leur a demandé ? Tout simplement l’association qui est censée leur donner la parole. Mais moi, il est difficile de me faire taire, car je ne suis le porte-parole de personne ; je ne parle qu’en mon propre nom, et je demeure libre de commenter les événements qui se présentent à ma connaissance. Surtout quand ils démontrent, une nouvelle fois, l’hypocrisie et la trahison de l’Apel.
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Touche pas au grisbi !
D’ordinaire, Mme Saliou est muette. Elle est muette quand des livres pornographiques sont introduits dans les écoles catholiques. Elle est muette quand les établissements sont supprimés contre l’avis des parents. Bref, elle n’ouvre d’ordinaire la bouche que pour y introduire des petits fours. Ou bien pour approuver toutes les réformes imposées par le gouvernement. Mais quand il est question d’argent, c’est autre chose. Tout à coup, elle a plein de choses à dire : et c’est le cas depuis que M. Mélanchon propose de supprimer le financement public de l’enseignement sous contrat.
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Les tentacules de la pieuvre
Quand j’affirme que des instances cléricales ont entrepris de mettre la main sur toutes les écoles catholiques, d’en définir les orientations, d’en gérer les moyens et, en définitive, de s’arroger un droit de vie et de mort sur elles, je n’invente rien. Il ne s’agit pas d’une simple déduction de ma part. Ce fut un projet avoué et délibéré. Toutefois, c’est au mépris des principes qu’il a été conçu. Et, en raison des résistances qu’il a rencontrées, c’est par la ruse qu’il fut mené à bien.
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Quand l’oiseau fut mis en cage
Le vote de la loi Debré s’est accompagné de la mise en place d’un secrétariat général bien différent de ce qu’avait été le comité diocésain de l’enseignement catholique. Mais, pour devenir le monstre tentaculaire qu’il est aujourd’hui, il lui fallait neutraliser les véritables détenteurs de la mission éducatrice : les parents. Autrement dit, transformer les associations de parents d’élèves en simples courroies de transmission de ses orientations et de ses décisions.