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Langon : le diocèse ne répond plus

Troisième épisode

Dans l’éditorial qu’on peut lire sur le site officiel de l’enseignement catholique, M. Balmand, affirme : « Nous nous efforçons de promouvoir une collaboration confiante entre les familles et l’école. » S’efforcer de faire une chose n’est pas forcément y parvenir. Et affirmer qu’on fait une chose n’empêche pas de faire le contraire. Voyons maintenant, dans les tribulations de Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc, qui a fait confiance à qui, et si cette confiance a été bien placée.

M. Laguérie continue ainsi son récit des démêlés de Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc avec la direction diocésaine : « Apprenant en avril 2013 que la directrice partira en retraite avant la rentrée de 2014-2015, l’O.G.E.C., majoritairement constituée de parents d’élèves de l’école et soucieuse en conséquence d’assurer la continuité de ce qui a conduit au succès que l’on sait, sollicite la direction diocésaine de trouver à la directrice partante un successeur qui lui corresponde quant à la volonté de continuer à assurer un service pédagogique de qualité. La direction diocésaine s’engage à présenter des candidats avant Noël 2013. »

L’O.G.E.C., donc, attend la réponse de la direction diocésaine « dans la sérénité et la confiance », pour reprendre la citation d’Isaïe placée par M. Balmand en exergue de son éditorial. Mais c’est en Dieu qu’Isaïe préconise de placer sa confiance ; pas dans la direction diocésaine ni dans M. Balmand lui-même. En effet, l’O.G.E.C. attend, mais… pas besoin d’être prophète pour deviner ce qui va se passer.

« Les premiers mois de 2014 ne voient rien venir. Les relances de l’O.G.E.C. se voient opposer réponses dilatoires, faux-fuyants, absences téléphoniques qui ne laissent aucun doute sur la volonté de la direction diocésaine de “jouer la montre” et de ne pas mettre l’O.G.E.C. en situation d’avoir un avis à exprimer. En mars 2014, une pétition signée de quarante parents d’élèves vient à l’appui de la demande de l’O.G.E.C. »

Rappelons que le départ de la directrice était prévu pour le mois de juillet suivant. On peut donc comprendre que « la sérénité et la confiance » des parents d’élèves se soit quelque peu émoussée, comme M. Laguérie l’explique : « En avril 2014, en dépit de ces nombreux rappels, aucun candidat n’ayant été présenté, l’O.G.E.C., par la voix de sa présidente, fait une lettre à Mgr Ricard pour lui confirmer formellement à la fois la préoccupation normale des parents, premiers responsables de l’éducation de leurs enfants selon l’enseignement chrétien, et l’assurance qu’avait donné la direction diocésaine de faire quelque chose avant Noël 2013. »

C’est exprès que je laisse l’expression « premiers responsables de l’éducation de leurs enfants » dans sa forme initiale, bien que M. Laguérie m’ait lui-même écrit pour se corriger. Cette formule, répétée à l’envi par les responsables de l’enseignement catholique, est en effet fausse et trompeuse, mais je ferai un article à part pour le démontrer, comme je l’ai d’ailleurs déjà fait dans mon livre.

Je sens que j’abuse de la patience du lecteur. Le suspense est torride. Alors ? Quel fut le résultat de cette démarche ? Mais de suspense, il n’y en a pas : « Cette lettre n’a jamais eu de réponse. »

Lien permanent Catégories : Balmand (Pascal), Direction diocésaine, O.G.E.C., Sainte-Marie-Jeanne-d'Arc (Langon) 0 commentaire Imprimer

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