On a compris que les écoles catholiques sous contrat sont volontairement élitistes. On a compris qu’elles sont tenues en esclavage par les directions diocésaines et le secrétariat général. Cela serait admissible, à la limite, si cet élitisme et cette sujétion les avaient rendues de plus en plus catholiques. Le sont-elles, et si oui, où en est la preuve ? Telle est la troisième question posée à M. Canteneur. Il répond oui, bien entendu. Mais on comprend que c’est non.
Canteneur (Jean-François) - Page 2
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A la recherche du catéchisme perdu
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Les écoles au garde-à-vous
Dans son entretien à radio Notre-Dame dans le Grand Témoin, M. Canteneur a commencé par dire qu’il se désolait que les établissements parisiens fussent élitistes. En fait, il s’en accommode fort bien. C’est même sa faute et celle de l’organisation au sein de laquelle il fait carrière. Il affirme ensuite que les établissements sont « autonomes »… mais pas « indépendants ». Subtil. Trop subtil même, car il est facile de voir qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre, et que M. Canteneur et ses semblables font tout pour qu’il en soit ainsi.
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Tout va très bien, tout va très bien !
A l’occasion de la rentrée, radio Notre-Dame recevait le 4 septembre M. Canteneur, directeur diocésain de Paris. Qui, bien entendu, a expliqué doctement que tout allait bien. Mais la magie de la parole est telle que, malgré lui, il révèle ce qu’il veut cacher : c’est que tout va mal ; ou que tout va autrement qu’il ne le dit. Il faut d’ailleurs rendre hommage à l’habileté de M. Daufresne, qui a posé de vraies questions à l’invité de son émission le Grand Témoin. Questions que M. Canteneur a esquivées avec une habileté non moins consommée.
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Le monstre a toujours faim
Le projet de faire de l’administration appelé « enseignement catholique » n’a pas pu se faire dans la foulée du vote de la loi Debré. Mais, à force d’usurpations, de ruse et de confiscation, il a fini par aboutir. Mais ce n’est pas tout de tout décider. Ce qui accompagne le mieux le pouvoir, c’est l’argent. Où le trouver ? Dans la poche des parents. Mais sans que ça se remarque.
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D’où vient l’argent, M. Canteneur ?
Les directions diocésaines et l’administration de l’enseignement catholiques ne sont pas seulement des réseaux de carriéristes, méthodiquement noyautées dans ce but. Elles ne sont pas non plus seulement des instruments de domination d’écoles auxquelles on a systématiquement confisqué leurs libertés légitimes. Elles sont aussi des pompes à fric. La « fusion » des écoles Saint-Louis et Saint-Charles en offre un bel exemple. Voyons donc un peu d’où venait l’argent qui a financé cette opération.
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M. Canteneur, vous êtes un menteur
Un correspondant me signale une erreur : j’ai dit que la directrice de Saint-Christophe avait été nommée au troisième trimestre de l’année scolaire 2015-2016. En fait, sa nomination a été annoncée à la veille de la Toussaint 2015. Je m’empresse de corriger cette erreur. Mais, dès qu’il s’agit de M. Canteneur, on n’est jamais déçu : dès qu’on lui a fait un reproche infondé, on se rend compte, vérification faite, que ce qu’il a fait est encore pire ! Le mensonge est ici dans sa version la plus pure.