Les statuts de la C.A.A.C., chargée de délivrer ou non le préaccord collégial, brillent par leur ambiguïté. L’opinion courante est qu’ils servent à éliminer les candidats dont les opinions, les valeurs ou le mode de vie entrent en contradiction avec ce que recommandent ou exigent la foi, la doctrine et la morale catholiques. Mais d’autres critères entrent en ligne de compte. Est-ce normal ?
-
-
Préaccord collégial : questions sur des questions
Le préaccord collégial est illégitime et nuisible ; mais atteint-il au moins le but qu’il se fixe ? Si ce but est bien celui qu’il affiche ostensiblement, on a des raisons d’en douter. Les statuts de la C.A.A.C. sont ambigus, et l’objet de l’entretien du préaccord l’est aussi. Officiellement, il porte sur trois points : la motivation à devenir enseignant en particulier dans l’enseignement catholique ; la connaissance du projet spécifique de l’enseignement catholique ; l’adéquation entre ce projet et le projet personnel du candidat. Mais les questions posées portent-elles vraiment sur ces sujets ?
-
Double usurpation des directions diocésaines
Les directions diocésaines ont confisqué aux chefs d’établissements un droit que la loi leur reconnaît : celui de choisir leurs professeurs. Comment s’acquittent-elles à leur place de cette tâche qu’elles ont usurpée ? Si elles étaient capables de le faire mieux que les directeurs eux-mêmes, il n’y aurait (peut-être) rien à dire. Mais c’est tout le contraire, comme on va le voir.
-
Qu’est-ce que le « préaccord collégial » ?
Voici ce que M. Oblin, président de la « commission d’accueil de l’accord collégial » (C.A.A.C.) de Basse-Normandie, écrivait froidement en 2009 : « L’accord collégial est une procédure de l’enseignement privé sous contrat permettant aux chefs d’établissements d’exercer leur responsabilité dans la constitution de leur équipe pédagogique. » On croit rêver. C’est en fait exactement le contraire.
-
Le « genre » à l’école : M. Canteneur dit oui
Ce blogue a pour vocation de donner la parole à ceux qu’on entend peu. Il y a parmi eux des gens qui ne disent rien. Il y en a aussi qui parlent, mais de manière à ne pas être entendus de tout le monde. C’est le cas de M. Canteneur, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Paris. Il mérite pourtant qu’on rende sa parole plus audible.
-
M. Canteneur vous serre la pince
Le 27 août 2015, Paris Notre-Dame présentait M. Canteneur, nouveau directeur diocésain, sous le titre : « L’école catholique doit être un lieu de convictions fortes. » L’article ne dit pas quelles sont ces convictions, fortes ou non. Par contre, on y découvre le style vaseux et cauteleux du nouveau directeur diocésain. Et surtout une technique pastorale nouvelle : la théologie manuelle.