Le joug que le secrétariat général de l’enseignement catholique fait peser sur les établissements sous contrat ne repose que sur du vent. Il est temps de dégonfler cette baudruche. Ce sont sans doute les écoles hors contrat qui s’en chargeront… sans même le faire exprès. L’étonnant soutien que M. Balmand vient de leur apporter en est un signe.
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Dégonflons les baudruches !
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Un nouveau héros de la liberté ?
Comme de coutume, Mme Saliou a emboîté le pas à M. Balmand. Pour une bonne cause, cette fois : la défense de l’enseignement hors contrat. Pour ce faire, elle emploie comme toujours les mêmes expressions que son compère et les mêmes arguments (notamment que la liberté scolaire serait « garantie par la constitution », ce qui est loin d’être si sûr). Saluons ce revirement, après tant d’années employées à jeter la suspicion sur l’enseignement hors contrat. Mais cherchons-en aussi les raisons. Toutes ne sont pas honorables.
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L’enseignement, liberté fondamentale ?
On voit bien quelle double intention trahit la lettre de M. Balmand au président de la république. Il tâche de se poser en défenseur d’un enseignement hors contrat jusqu’alors tenu en mépris et en suspicion ; c’est un moyen de prendre la pose, de faire le malin et de détourner l’attention des reproches qui lui sont faits. Et aussi de défendre son bout de gras. Car c’est bien la liberté de l’école sous contrat qui est en jeu, en dépit du mauvais usage qui en a été fait. Mais M. Balmand a-t-il raison d’affirmer que l’enseignement est une « liberté fondamentale » ?
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Des contrats en or
Pourquoi le secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel ont-ils préféré se mettre leurs mandants à dos, plutôt que de révéler que des menaces pesaient sur les contrats des collèges qui n’appliqueraient pas la réforme à la lettre ? Parce que ces contrats sont, pour le secrétariat général (et ses filiales les directions dites diocésaines), une mine d’or. D’or, et pas seulement d’argent, car ils sont l’instrument de leur pouvoir. C’est la prunelle de leurs yeux. L’idée qu’on pourrait s’en passer ne doit pas être insufflée dans les esprits.