J’ai écrit que Mme Saliou battait la campagne. Je me suis trompé. Elle est en campagne… électorale. Voilà pourquoi la bouillie qui s’étale d’ordinaire dans l’éditorial de Famille et Education se répand cette fois sur trois pleines pages, accompagnée de deux photos flatteuses prises par un photographe professionnel ! J’avais oublié que le congrès de l’Apel, en juin, était aussi l’occasion d’élire (ou de réélire) le président de l’association. Cet oubli a une excuse : il n’en est pas question une seule fois dans le journal. Cet entretien exclusif que les journalistes ont, à force de supplications, arraché à la discrète Mme Saliou, est en fait sa profession de foi électorale !
Saliou (Caroline) - Page 3
-
Mme Saliou la suffragette
-
Mme Saliou bat la campagne
Je viens de lire le dernier numéro de Famille et Education, que la cotisation que l’Apel prélève d’office sur les frais de scolarité me donne le privilège de recevoir. Mais cette revue en couleurs quatre-vingt-six pages qui s’intitulait autrefois la Nouvelle Famille éducatrice a manqué de place pour un encart consacré à la réforme du collège. Par contre, on a réussi à y caser, outre son éditorial, un entretien de trois pages avec Mme Saliou, commanditaire du journal en qualité de présidente de l’Apel, illustré d’une photographie pleine page en tailleur fuchsia. C’est ce qui s’appelle du journalisme d’investigation !
-
Ambrières-les-Vallées : variation sur un air connu
Je n’ai parlé que de quelques écoles victimes des coups de force des directions dites diocésaines : Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc de Langon, la Providence de Pas-en-Artois, le Sacré-Cœur de Sévérac. Mais il y en a d’autres. Par exemple, celle d’Ambrières-les-Vallées, dans le département de la Mayenne. Les parents ont protesté. La direction diocésaine ne les a pas écoutés. L’Apel nationale a fait mine de rien. La routine, quoi.
-
M. Bauquis reçoit du courrier
Un collectif de soutien au collège du Sacré-Cœur de Sévérac s’est constitué. Qui rassemble-t-il ? Tout le monde, sauf la direction diocésaine. Ce collectif a publié le 16 février une longue lettre ouverte que je vais commenter ici. Elle prouve que ce cas d’école conforte en tout point les analyses que je développe dans ce blogue.
-
François-d'Estaing de Rodez : la morale toute nue
Sont-ils des héros ou des maudits ? Il y a des personnages qu’on ne peut plus perdre de vue une fois qu’on en fait connaissance. Tel est le cas de M. Bauquis, directeur interdiocésain de Cahors et Rodez. Je parlais il y a quelques semaines des intrusions du Planning familial dans les écoles catholiques. Et voilà que ça recommence, ou plutôt que ça continue. Où ? Je vous le donne en mille : à Rodez.
-
Avant-première : déclaration finale du congrès de l’Apel
Je livre aujourd’hui un document ultraconfidentiel qui évitera peut-être à certains un long et fastidieux déplacement jusqu’à Marseille au mois de juin prochain. Il s’agit de la déclaration de clôture du congrès des Apel. C’est cadeau : il suffira aux organisateurs de la recopier. Les parents d’élèves auront la joie d’y découvrir à l’avance, ciselées dans une langue pure et élégante, des réponses franches et claires à toutes les questions qu’ils se posent, notamment à celle-ci, qui les taraude depuis l’époque de Charlemagne : « Pourquoi l’école ? »