Certains signes montrent qu’une guerre secrète fait rage au sein de l’enseignement sous contrat. A Paris, plusieurs établissements résistent à l’hégémonie du directeur diocésain. Le moyen de cette résistance est simple : revenir à la lettre de la loi, et recruter soi-même ses propres professeurs. Saint-Jean de Passy a l’originalité de le faire par voie de petites annonces.
Gerson (Passy)
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Passy fait de la résistance
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M. Balmand a mauvais genre
La presse a coutume de reproduire distraitement les dépêches et les communiqués qu’on lui transmet. Ainsi le Figaro a-t-il titré : « L’enseignement catholique défend la fondation Lejeune. » Quiconque connaît cette administration devine qu’il n’en est rien. En lisant le compte rendu de sa conférence de presse de rentrée de M. Balmand, secrétaire général, on constate qu’il parvient, en quatre phrases, à enchaîner une tromperie, une apostasie, une menace et un acte d’allégeance. Et que son « soutien » est d’une rare perfidie.
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Un effort de carême : lire la prose de M. Canteneur
Est-il possible que, dans mon trop bref florilège des directeurs diocésains, j’aie oublié le délicieux M. Canteneur, directeur diocésain de Paris ? Ç’aurait été trop injuste. J’ai sous les yeux un de ses textes, qui mériterait une citation intégrale. Peut-être est-il trop riche en glucides pour qu’il soit permis d’en citer même quelques extraits le premier vendredi du carême ? Qu’on se rassure : je ne propose cette lecture qu’à titre d’exercice de mortification.
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Quia nominor leo
Comment ce lilliputien, cet homoncule, ce non-être qu’est le directeur diocésain a-t-il réussi à faire la pluie et le beau temps, à devenir le grand maître et le tuteur des écoles, sur lesquelles il s’est arrogé un droit de vie et de mort ? En s’appuyant sur une instance méconnue, un organe administratif monstrueux (mais génial) qui enferme et neutralise tous les acteurs légitimes des écoles catholiques : le C.O.D.I.E.C.