Lundi dernier, le 14 mars, le collectif de soutien au collège Sacré-Cœur tenait une réunion publique au cours de laquelle il faisait valoir quelques arguments qui risquent de mettre les projets de M. Bauquis en difficulté. Car les sacro-saints « statuts de l’enseignement catholique » ont beau organiser la toute-puissance du directeur diocésain, leur valeur juridique est on ne peut plus fragile. Il semble même que leur style obscur et redondant ait pour but de masquer le néant sur lequel cette autorité repose.
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M. Bauquis joue du pipeau
On savait que M. Bauquis aime les chiffres. On savait qu’il aime aussi les conférences de presse. Il a aussi publié un interminable communiqué de presse pour justifier son coup de force contre le collège du Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château. C’est plus commode que de dialoguer avec les intéressés. Mais ce communiqué a le mérite de faire apparaître dans toute sa splendeur l’incohérence de ses arguments, auxquels les responsables légitimes du collège ont répondu.
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Ambrières-les-Vallées : variation sur un air connu
Je n’ai parlé que de quelques écoles victimes des coups de force des directions dites diocésaines : Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc de Langon, la Providence de Pas-en-Artois, le Sacré-Cœur de Sévérac. Mais il y en a d’autres. Par exemple, celle d’Ambrières-les-Vallées, dans le département de la Mayenne. Les parents ont protesté. La direction diocésaine ne les a pas écoutés. L’Apel nationale a fait mine de rien. La routine, quoi.
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M. Bauquis reçoit du courrier
Un collectif de soutien au collège du Sacré-Cœur de Sévérac s’est constitué. Qui rassemble-t-il ? Tout le monde, sauf la direction diocésaine. Ce collectif a publié le 16 février une longue lettre ouverte que je vais commenter ici. Elle prouve que ce cas d’école conforte en tout point les analyses que je développe dans ce blogue.
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François-d'Estaing de Rodez : la morale toute nue
Sont-ils des héros ou des maudits ? Il y a des personnages qu’on ne peut plus perdre de vue une fois qu’on en fait connaissance. Tel est le cas de M. Bauquis, directeur interdiocésain de Cahors et Rodez. Je parlais il y a quelques semaines des intrusions du Planning familial dans les écoles catholiques. Et voilà que ça recommence, ou plutôt que ça continue. Où ? Je vous le donne en mille : à Rodez.
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Recrutement sous la contrainte
Les jurys du préaccord collégial dépouillent illégitimement et illégalement les chefs d’établissements des prérogatives que la loi leur accorde. Mais les directions diocésaines ne se contentent pas de cette demi-usurpation. Elles se comportent en propriétaires des établissements, traitent les chefs d’établissement comme de vulgaires subordonnés et emploient des méthodes qui dépouillent les écoles des dernières miettes de leur liberté. L’exemple de Paris est éloquent.