Je livre aujourd’hui un document ultraconfidentiel qui évitera peut-être à certains un long et fastidieux déplacement jusqu’à Marseille au mois de juin prochain. Il s’agit de la déclaration de clôture du congrès des Apel. C’est cadeau : il suffira aux organisateurs de la recopier. Les parents d’élèves auront la joie d’y découvrir à l’avance, ciselées dans une langue pure et élégante, des réponses franches et claires à toutes les questions qu’ils se posent, notamment à celle-ci, qui les taraude depuis l’époque de Charlemagne : « Pourquoi l’école ? »
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Le temps passe, Mme Saliou…
Une petite visite sur la page Facebook de l’Apel nationale m’a laissé rêveur. De quoi parle-t-on partout, à la sortie des écoles, dans les salles des professeurs, dans les journaux ? De la réforme du collège. Et de quoi l’Apel nationale parle-t-elle ? De tout. De rien. Mais en tout cas jamais de cette réforme. Le congrès des Apel approche. Ne serait-il pas temps de parler à vos mandants des questions qui les intéressent ?
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Au théâtre de Guignol
En ces temps de vacances, je propose d’emmener mes lecteurs à une séance du théâtre de Guignol, qui s’est tenue le 13 février à Lacapelle-Marival. Avec tous les personnages préférés des enfants, notamment M. Balmand (dans le rôle de Guignol), Mme Saliou (dans celui de Madelon) et bien entendu l’inénarrable M. Bauquis (dans le rôle de Gnafron, qui lui va comme un gant). Que le spectacle commence !
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Directeurs diocésains, de quel chapeau sortez-vous ?
Les statuts de l’enseignement catholique prévoient que les directeurs diocésains soient nommés par l’évêque. C’est fort bien dit, mais comment cela se passe-t-il en réalité ? Selon quels critères les évêques choisissent-ils, et quelle est leur marge de manœuvre ? Dans bien des cas, elle est faible, et tout est organisé pour qu’elle le soit. Quand un nouvel évêque est nommé, il est d’ordinaire curé de paroisse (et parfois vicaire général). Comment aurait-il dans sa manche une personnalité capable de tenir le rôle de directeur diocésain ? Qu’à cela ne tienne ! Il existe une administration toute disposée à le tirer de ce mauvais pas : le secrétariat général de l’enseignement catholique.
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Pas-en-Artois : les parents retroussent leurs manches
La direction diocésaine d’Arras, comme toutes les autres, se croit propriétaire des établissements qui se trouvent sur son territoire. Mais les trente-trois familles des élèves de l’école de Pas-en-Artois ont décidé de ne pas se laisser faire. Pendant que Mme Saliou, au lieu de les défendre, fait des ronds de jambes en compagnie des directeurs diocésains, les parents ont retroussé leurs manches.
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Le Planning familial à l’école catholique
Pendant que Mme Saliou se fait payer le voyage pour aller congratuler M. Bauquis, sans accorder un regard à l’Apel du collège du Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château, il se passe des choses. Mais ce n’est pas en lisant les magazines en couleur que l’Apel nationale nous distribue qu’on risque de les apprendre. Par exemple : dans combien d’établissements catholiques les enfants sont-ils soumis à la propagande du Planning familial ? Simple tour de piste, non exhaustif.