La bonne grâce avec laquelle le secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel ont approuvé la réforme du collège en ont laissé plus d’un pantois. Que penser de cette approbation ? Depuis quelque temps, j’entendais dire que des pressions avaient été exercées par le ministère : c’est le S.N.A.L.C. de Créteil qui, le premier, m’a averti que des pressions avaient été exercées sur l’enseignement catholique. Cette information, révélée par un syndicat laïc mais tue par les responsables de l’enseignement catholique, est désormais confirmée.
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Je suis mal informé… Mais qui nous informe ?
Une commentatrice m’informe que je suis mal informé. Ça tombe bien : c’est justement ce dont je me plains ! Conan Doyle a mis dans la bouche de Sherlock Holmes la phrase suivante : « Personne n’aime vous renseigner, mais tout le monde aime vous contredire. » C’est en vertu de ce principe que nous allons apprendre, par cette personne bien informée, une partie de ce que les organes officiels de l’Apel passent sous silence.
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Apel : des présidents tombés du ciel ?
Beaucoup d’associations se donnent des présidents dont la carrière fait honneur à ceux qu’il représente. Quelqu’un que des années de métier ont rompu aux entreprises complexes et aux négociations difficiles. Quelqu’un qui ne se laisse impressionner ni par la morgue des hauts fonctionnaires, ni par l’aplomb des ministres, ni par les manigances du secrétariat général. Quelqu’un qui a fait ses preuves et, le cas échéant, à la boutonnière de qui la Légion d’honneur brille déjà. Tel n’est pas le cas de l’Apel. Ses présidents sont toujours de parfait inconnus. Pourquoi ?
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Sévérac-le-Château : arrêt sur image
Le lundi 4 avril, le tribunal de grande instance de Rodez, statuant en référé, a nommé un administrateur provisoire à l’O.G.E.C. du collège du Sacré-Cœur. Que faut-il penser de cette décision de justice ? Pour qui est-elle une victoire ? Sans doute pas pour le directeur diocésain, M. Bauquis. Qui toutefois, grâce à elle, passera peut-être à la postérité !
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Mme Saliou la suffragette
J’ai écrit que Mme Saliou battait la campagne. Je me suis trompé. Elle est en campagne… électorale. Voilà pourquoi la bouillie qui s’étale d’ordinaire dans l’éditorial de Famille et Education se répand cette fois sur trois pleines pages, accompagnée de deux photos flatteuses prises par un photographe professionnel ! J’avais oublié que le congrès de l’Apel, en juin, était aussi l’occasion d’élire (ou de réélire) le président de l’association. Cet oubli a une excuse : il n’en est pas question une seule fois dans le journal. Cet entretien exclusif que les journalistes ont, à force de supplications, arraché à la discrète Mme Saliou, est en fait sa profession de foi électorale !
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Mme Saliou bat la campagne
Je viens de lire le dernier numéro de Famille et Education, que la cotisation que l’Apel prélève d’office sur les frais de scolarité me donne le privilège de recevoir. Mais cette revue en couleurs quatre-vingt-six pages qui s’intitulait autrefois la Nouvelle Famille éducatrice a manqué de place pour un encart consacré à la réforme du collège. Par contre, on a réussi à y caser, outre son éditorial, un entretien de trois pages avec Mme Saliou, commanditaire du journal en qualité de présidente de l’Apel, illustré d’une photographie pleine page en tailleur fuchsia. C’est ce qui s’appelle du journalisme d’investigation !