Certains signes montrent qu’une guerre secrète fait rage au sein de l’enseignement sous contrat. A Paris, plusieurs établissements résistent à l’hégémonie du directeur diocésain. Le moyen de cette résistance est simple : revenir à la lettre de la loi, et recruter soi-même ses propres professeurs. Saint-Jean de Passy a l’originalité de le faire par voie de petites annonces.
Tercinier (Etienne)
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Passy fait de la résistance
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Des profs ou des pions ?
Dans le catholicisme réduit à ses produits dérivés, tel qu’il est vu par le secrétariat général de l’enseignement catholique, l’« attention portée à chacun » est un maître mot. Mais ce n’est qu’un mot. Cette association de carriéristes a fait du « réseau » qu’elle administre une annexe de l’enseignement public – et un instrument de pouvoir. Au mépris des lois civiles et canoniques. Les professeurs sont des pions qu’il déplace à sa guise. En voici un exemple.
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Franklin saisi par la macronite
Comme chacun a pu l’apprendre, Mme Macron a été professeur de français. Mais pas n’importe où : dans l’enseignement catholique. Et là encore, pas n’importe où : à Saint-Louis-de-Gonzague, rue Franklin. Qui ne tarit pas d’éloge sur elle… Un tel enthousiasme peut inspirer quelques réflexions sur la manière dont on recrute les professeurs de l’enseignement sous contrat.
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Le monstre a toujours faim
Le projet de faire de l’administration appelé « enseignement catholique » n’a pas pu se faire dans la foulée du vote de la loi Debré. Mais, à force d’usurpations, de ruse et de confiscation, il a fini par aboutir. Mais ce n’est pas tout de tout décider. Ce qui accompagne le mieux le pouvoir, c’est l’argent. Où le trouver ? Dans la poche des parents. Mais sans que ça se remarque.
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Recrutement sous la contrainte
Les jurys du préaccord collégial dépouillent illégitimement et illégalement les chefs d’établissements des prérogatives que la loi leur accorde. Mais les directions diocésaines ne se contentent pas de cette demi-usurpation. Elles se comportent en propriétaires des établissements, traitent les chefs d’établissement comme de vulgaires subordonnés et emploient des méthodes qui dépouillent les écoles des dernières miettes de leur liberté. L’exemple de Paris est éloquent.
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Que faire en cas de refus du préaccord collégial ?
Les lauréats du concours à qui on refuse le préaccord collégial sont souvent désemparés. S’ils se sentent ostracisés comme « trop » catholiques, le trouble est encore plus grand, et grandit encore lorsqu’ils se rendent compte à quel point cette impression est partagée autour d’eux. Ils ne sont pourtant pas aussi démunis qu’ils le croient : les moyens d’agir existent, et aucune raison morale ne doit retenir de les employer. Au contraire !