A force d’usurper tous les droits, le secrétariat général a édifié un système opaque qui exerce tous les pouvoirs. Tous, sauf un : définir le « caractère propre » et s’assurer que les écoles qui portent l’étiquette « catholiques » le sont bel et bien. Les directeurs dit diocésains, devenus les subordonnés d’un secrétaire général qui ne devrait pas exister, ont oublié leur devoir premier et essentiel. En tant que délégués de leur évêque, ils ne sauraient exercer qu’un seul pouvoir : dire si une école est catholique ou non. C’est ce qu’ils ne font pas.
Mirieu de Labarre (Eric)
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Pharisaïsme ou apostasie ?
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Quand l’oiseau fut mis en cage
Le vote de la loi Debré s’est accompagné de la mise en place d’un secrétariat général bien différent de ce qu’avait été le comité diocésain de l’enseignement catholique. Mais, pour devenir le monstre tentaculaire qu’il est aujourd’hui, il lui fallait neutraliser les véritables détenteurs de la mission éducatrice : les parents. Autrement dit, transformer les associations de parents d’élèves en simples courroies de transmission de ses orientations et de ses décisions.
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Les écoles catholiques sont-elles sous tutelle ?
En 2010, M. Mirieu de Labarre, alors secrétaire général de l’enseignement catholique, affirmait dans le Figaro que les écoles catholiques « relèvent d’une tutelle de l’Eglise ». Est-ce une erreur ou un mensonge ? Venant d’un secrétaire général de l’enseignement catholique, de surcroît ancien président de l’Apel, c’est forcément l’un ou l’autre. Voyons donc un peu ce que veut dire le mot tutelle, et ce qu’on entend par l’Eglise.
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Y a-t-il deux M. Balmand ?
A la surprise générale, M. Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, vole au secours des écoles hors contrat. Que penser de cette généreuse initiative ? Qu’elle n’est peut-être pas aussi désintéressée que cela. Elle exprime, sous une forme à la fois habile et sublime, les petites inquiétudes qui le taraudent en secret depuis sa servile approbation de la réforme du collège.