Les directions « diocésaines » de l’enseignement catholique sont-elles vraiment des services diocésains, ou cette appellation est-elle usurpée ? Parents, chefs d’établissements, croyez-vous que la direction diocésaine de l’enseignement catholique est sous l’autorité de l’évêque, comme le sont le service des vocations ou du catéchuménat ? Vous vous trompez, parce qu’on vous trompe.
Bauquis (Claude) - Page 5
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Ne m’appelez plus « diocésaine »
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La petite boutique de M. Bauquis
M. Bauquis, directeur diocésain de Rodez et Cahors, tranche sur la plupart des ses confrères, moins par sa tenue négligée que par ses discours. Il est vrai qu’il nous épargne les prêches assommants que la plupart de ses confrères nous infligent. Mais gagne-t-on vraiment au change ? Voici que, lorsqu’il ne déclare pas que l’enseignement catholique est « dans l’éducation nationale », il tient un langage de boutiquier qui n’est pas moins troublant.
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Directeurs diocésains, existez-vous vraiment ?
L’affaire de la suppression du collège de Sévérac-le-Château prouve que ni l’O.G.E.C. ni les parents d’élèves n’ont plus leur mot à dire quant au sort des écoles. Le directeur diocésain s’est donné un droit de vie et de mort sur elles. Mais ce droit, il ne l’a pas. Il n’a même, en principe, pour ainsi dire aucun droit. A lire les statuts de l’enseignement catholique, on s’aperçoit que celui qu’on croit être tout n’est rien.
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M. Bauquis, quel maître servez-vous ?
Le maître d’œuvre de la suppression du collège Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château est le directeur diocésain de Rodez, M. Bauquis. Il est temps de faire plus ample connaissance. Car j’ai beau contester le mode d’organisation des directions diocésaines et de l’enseignement catholique en général, il n’en reste pas moins que les directeurs diocésains sont des hommes. Et je me réjouis de reconnaître en M. Bauquis un spécimen typique de cette corporation, que malheureusement Balzac n’a pas répertoriée dans la Comédie humaine. Cette lacune est aujourd’hui comblée.
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Sévérac-le-Château : attaque éclair de la direction diocésaine
Le moins qu’on puisse dire est que les arguments avancés par la direction diocésaine pour justifier le « déplacement » du collège Sacré-Cœur de Sévérac à Laissac (déplacement qui, en clair, est une suppression), ne sont pas très convaincants. Ils n’ont d’ailleurs pas convaincu les opposants – c’est-à-dire qu’ils n’ont convaincu personne.
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Sévérac-le-Château : le Sacré-Cœur cambriolé !
Comme son nom l’indique, Sévérac-le-Château est dominé par un château qui, malgré sa fière allure, nous intéresse ici moins que le collège Sacré-Cœur qui se niche modestement au flanc de la colline. Il n’est pas là depuis le moyen âge, mais existe tout de même depuis 1880. C’est trop, semble-t-il, aux yeux de la direction diocésaine, qui a décidé de le faire disparaître.