Comme chacun a pu l’apprendre, Mme Macron a été professeur de français. Mais pas n’importe où : dans l’enseignement catholique. Et là encore, pas n’importe où : à Saint-Louis-de-Gonzague, rue Franklin. Qui ne tarit pas d’éloge sur elle… Un tel enthousiasme peut inspirer quelques réflexions sur la manière dont on recrute les professeurs de l’enseignement sous contrat.
préaccord collégial
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Franklin saisi par la macronite
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Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
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Recrutement sous la contrainte
Les jurys du préaccord collégial dépouillent illégitimement et illégalement les chefs d’établissements des prérogatives que la loi leur accorde. Mais les directions diocésaines ne se contentent pas de cette demi-usurpation. Elles se comportent en propriétaires des établissements, traitent les chefs d’établissement comme de vulgaires subordonnés et emploient des méthodes qui dépouillent les écoles des dernières miettes de leur liberté. L’exemple de Paris est éloquent.
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Directions diocésaines : ecclésiales ou cléricales ?
Le dernier mot de M. Laguérie, dans l’épilogue de l’affaire de Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc (daté du 17 janvier), est « cléricalisme ». L’emploi de ce mot péjoratif peut surprendre. Pour éviter toute méprise sur ses intentions, comme sur l’esprit de ce blogue, une glose s’impose à propos des mots « clérical » et « ecclésial ».
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Sartrouville : la direction diocésaine est muette ?
Le 5 janvier, un instituteur de l’école Saint-Martin de Sartrouville a été arrêté pour des attouchements à l’encontre d’élèves, des garçons de huit à onze ans. Après avoir nié, il a avoué, et le parquet de Versailles a dressé un réquisitoire supplétif pour viol. Que faut-il cacher dans cette affaire ? Le fait que l’école est catholique ? Ou que l’instituteur en question est homosexuel ? Sans cacher ni l’un ni l’autre, tâchons de poser les bonnes questions.
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Que faire en cas de refus du préaccord collégial ?
Les lauréats du concours à qui on refuse le préaccord collégial sont souvent désemparés. S’ils se sentent ostracisés comme « trop » catholiques, le trouble est encore plus grand, et grandit encore lorsqu’ils se rendent compte à quel point cette impression est partagée autour d’eux. Ils ne sont pourtant pas aussi démunis qu’ils le croient : les moyens d’agir existent, et aucune raison morale ne doit retenir de les employer. Au contraire !