Voici le premier épisode d’un nouveau feuilleton des aventures palpitantes de M. Bauquis, ce bandit de grand chemin qui écume le Rouergue. Bientôt, il éclipsera dans les mémoires la bête du Gévaudan ! Cette fois, c’est du côté de Rignac et Montbazens qu’il commet ses forfaits. Sa victime ? Le directeur du nouveau groupe scolaire né de la fusion de plusieurs établissements. L’émotion soulevée par son renvoi brutal et inexpliqué est parvenue jusqu’à moi. Dommage pour M. Bauquis.
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M. Bauquis, le démolisseur
M. Bauquis veut la peau du Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château. Il va de l’avant, certain qu’il pourra enfin s’emparer de ce collège qui ne lui appartient pas, pour servir ses projets personnels. Mais ne nous y trompons pas : la justice lui a donné tort une fois, elle pourrait bien recommencer. S’il présente son projet comme certain, vues d’architecte à l’appui, c’est avant tout pour désespérer les parents d’élèves de Sévérac et contribuer à la mort du Sacré-Cœur. Il se fait passer pour un bâtisseur. Il n’est qu’un démolisseur.
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Mais combien y a-t-il de M. Bauquis ?
Depuis que ce blogue existe, deux personnalité d’élite émergent. L’une est celle du directeur diocésain de Paris, M. Canteneur, qui se distingue par ses paroles fausses et hypocrites. Autant de défauts qu’on ne saurait reprocher à M. Bauquis, directeur inter-diocésain du Lot et de l’Aveyron. Ses méthodes brutales, ses coups de force tonitruants, qui pourtant n’excluent pas l’usage du mensonge, ont déjà semé le trouble et la désolation à quatre reprises. On a peine à croire qu’un seul homme soit responsable d’autant de méfaits. Mais si.
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Pharisaïsme ou apostasie ?
A force d’usurper tous les droits, le secrétariat général a édifié un système opaque qui exerce tous les pouvoirs. Tous, sauf un : définir le « caractère propre » et s’assurer que les écoles qui portent l’étiquette « catholiques » le sont bel et bien. Les directeurs dit diocésains, devenus les subordonnés d’un secrétaire général qui ne devrait pas exister, ont oublié leur devoir premier et essentiel. En tant que délégués de leur évêque, ils ne sauraient exercer qu’un seul pouvoir : dire si une école est catholique ou non. C’est ce qu’ils ne font pas.
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Le monstre a toujours faim
Le projet de faire de l’administration appelé « enseignement catholique » n’a pas pu se faire dans la foulée du vote de la loi Debré. Mais, à force d’usurpations, de ruse et de confiscation, il a fini par aboutir. Mais ce n’est pas tout de tout décider. Ce qui accompagne le mieux le pouvoir, c’est l’argent. Où le trouver ? Dans la poche des parents. Mais sans que ça se remarque.