La bonne grâce avec laquelle le secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel ont approuvé la réforme du collège en ont laissé plus d’un pantois. Que penser de cette approbation ? Depuis quelque temps, j’entendais dire que des pressions avaient été exercées par le ministère : c’est le S.N.A.L.C. de Créteil qui, le premier, m’a averti que des pressions avaient été exercées sur l’enseignement catholique. Cette information, révélée par un syndicat laïc mais tue par les responsables de l’enseignement catholique, est désormais confirmée.
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Difficile réveil pour l’enseignement catholique
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Je suis mal informé… Mais qui nous informe ?
Une commentatrice m’informe que je suis mal informé. Ça tombe bien : c’est justement ce dont je me plains ! Conan Doyle a mis dans la bouche de Sherlock Holmes la phrase suivante : « Personne n’aime vous renseigner, mais tout le monde aime vous contredire. » C’est en vertu de ce principe que nous allons apprendre, par cette personne bien informée, une partie de ce que les organes officiels de l’Apel passent sous silence.
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Mme Saliou la suffragette
J’ai écrit que Mme Saliou battait la campagne. Je me suis trompé. Elle est en campagne… électorale. Voilà pourquoi la bouillie qui s’étale d’ordinaire dans l’éditorial de Famille et Education se répand cette fois sur trois pleines pages, accompagnée de deux photos flatteuses prises par un photographe professionnel ! J’avais oublié que le congrès de l’Apel, en juin, était aussi l’occasion d’élire (ou de réélire) le président de l’association. Cet oubli a une excuse : il n’en est pas question une seule fois dans le journal. Cet entretien exclusif que les journalistes ont, à force de supplications, arraché à la discrète Mme Saliou, est en fait sa profession de foi électorale !
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Mme Saliou bat la campagne
Je viens de lire le dernier numéro de Famille et Education, que la cotisation que l’Apel prélève d’office sur les frais de scolarité me donne le privilège de recevoir. Mais cette revue en couleurs quatre-vingt-six pages qui s’intitulait autrefois la Nouvelle Famille éducatrice a manqué de place pour un encart consacré à la réforme du collège. Par contre, on a réussi à y caser, outre son éditorial, un entretien de trois pages avec Mme Saliou, commanditaire du journal en qualité de présidente de l’Apel, illustré d’une photographie pleine page en tailleur fuchsia. C’est ce qui s’appelle du journalisme d’investigation !
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Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
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Ambrières-les-Vallées : variation sur un air connu
Je n’ai parlé que de quelques écoles victimes des coups de force des directions dites diocésaines : Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc de Langon, la Providence de Pas-en-Artois, le Sacré-Cœur de Sévérac. Mais il y en a d’autres. Par exemple, celle d’Ambrières-les-Vallées, dans le département de la Mayenne. Les parents ont protesté. La direction diocésaine ne les a pas écoutés. L’Apel nationale a fait mine de rien. La routine, quoi.