M. Balmand défend à présent l’école hors contrat. C’est une façon comme une autre d’essayer de rester dans le coup. C’est d’ailleurs plus facile que de défendre l’enseignement sous contrat tel qu’il a évolué sous la double contrainte des contrats eux-mêmes et de l’action du secrétariat général. Toutefois, il a tendance à mettre dans le même sac la liberté des écoles sous contrat et celle des écoles hors contrat. Cette méthode est habile, mais elle occulte deux questions de fond.
Balmand (Pascal) - Page 3
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M. Balmand, faussaire de la liberté
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Dégonflons les baudruches !
Le joug que le secrétariat général de l’enseignement catholique fait peser sur les établissements sous contrat ne repose que sur du vent. Il est temps de dégonfler cette baudruche. Ce sont sans doute les écoles hors contrat qui s’en chargeront… sans même le faire exprès. L’étonnant soutien que M. Balmand vient de leur apporter en est un signe.
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Un nouveau héros de la liberté ?
Comme de coutume, Mme Saliou a emboîté le pas à M. Balmand. Pour une bonne cause, cette fois : la défense de l’enseignement hors contrat. Pour ce faire, elle emploie comme toujours les mêmes expressions que son compère et les mêmes arguments (notamment que la liberté scolaire serait « garantie par la constitution », ce qui est loin d’être si sûr). Saluons ce revirement, après tant d’années employées à jeter la suspicion sur l’enseignement hors contrat. Mais cherchons-en aussi les raisons. Toutes ne sont pas honorables.
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La mauvaise cause de M. Bauquis
M. Bauquis, directeur diocésain, a décidé que le collège du Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château serait mieux ailleurs, en l’occurrence à Laissac. Il avance de nombreux arguments, et quand l’un d’eux est réfuté, un autre le remplace aussitôt. Devant l’opposition de l’O.G.E.C. et des parents d’élèves contre ce « déplacement » n’est autre qu’une suppression, il a fini par traîner les récalcitrants devant la justice. Par quels procédés ? Et de quel droit ?
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Pendant ce temps, à Stanislas…
Le secrétariat général de l’enseignement catholique, M. Balmand, et sa petite sœur, Mme Saliou, présidente de l’Apel, ont approuvé la réforme du collège le même jour (le jour de son annonce), et avec les mêmes mots. Des parents d’élèves ont protesté, et cela a fait du bruit. Le congrès de l’Apel, qui vient de voir la réélection triomphale de Mme Saliou, a étouffé ces bruits. Et les chefs d’établissements ? On les entend moins. Ça ne veut pas dire qu’il ne se passe rien. Levons un coin du voile.
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Saliou et Balmand, artistes associés
Depuis que M. Malcouronne a annoncé la constitution d’une nouvelle association de parents d’élèves, Parents pour l’école, Mme Saliou et M. Balmand ne sont pas contents. Qu’ils soient contents (de la réforme du collège, par exemple) ou non, ils le disent toujours le même jour et avec les mêmes mots. Et c’est toujours le même mélange poétique de tautologies appuyées sur de fausses vérités. Deux voix… et toujours la même chanson. Ecoutons ces fameux duettistes dans leur dernier spectacle, intitulé : la Diversité rassemblée.