La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
Balmand (Pascal) - Page 5
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Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
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Au théâtre de Guignol
En ces temps de vacances, je propose d’emmener mes lecteurs à une séance du théâtre de Guignol, qui s’est tenue le 13 février à Lacapelle-Marival. Avec tous les personnages préférés des enfants, notamment M. Balmand (dans le rôle de Guignol), Mme Saliou (dans celui de Madelon) et bien entendu l’inénarrable M. Bauquis (dans le rôle de Gnafron, qui lui va comme un gant). Que le spectacle commence !
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Mme Saliou, à votre service
En apprenant que Mme Saliou se rendait dans le Quercy, on aurait pu se dire qu’elle volait au secours des Apel locales malmenées par les abus de la direction diocésaine. C’est mal la connaître. La présidente de l’Unapel, chevalier de la Légion d’honneur par la grâce de M. Peillon, ne s’abaisse pas à arbitrer les querelles de clochers, ou à défendre un vulgaire collège de province. Elle est non seulement décorée, mais aussi décorative. Si elle s’est rendue dans le Lot, c’et pour honorer de sa présence la présentation du nouveau « projet pédagogique » du directeur diocésain.
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Eduquer les enfants : droit inaliénable des parents
Le secrétariat général de l’enseignement catholique et ses succursales (directions diocésaines, association des parents), ne manquent jamais de seriner que les parents sont les « premiers éducateurs » des enfants. C’est fort aimable à eux. Malheureusement, c’est au mieux une erreur, au pire un mensonge… intentionnel ?
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Langon : le diocèse ne répond plus
Troisième épisode
Dans l’éditorial qu’on peut lire sur le site officiel de l’enseignement catholique, M. Balmand, affirme : « Nous nous efforçons de promouvoir une collaboration confiante entre les familles et l’école. » S’efforcer de faire une chose n’est pas forcément y parvenir. Et affirmer qu’on fait une chose n’empêche pas de faire le contraire. Voyons maintenant, dans les tribulations de Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc, qui a fait confiance à qui, et si cette confiance a été bien placée.