La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
Secrétariat général - Page 4
-
Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
-
Directeurs diocésains, de quel chapeau sortez-vous ?
Les statuts de l’enseignement catholique prévoient que les directeurs diocésains soient nommés par l’évêque. C’est fort bien dit, mais comment cela se passe-t-il en réalité ? Selon quels critères les évêques choisissent-ils, et quelle est leur marge de manœuvre ? Dans bien des cas, elle est faible, et tout est organisé pour qu’elle le soit. Quand un nouvel évêque est nommé, il est d’ordinaire curé de paroisse (et parfois vicaire général). Comment aurait-il dans sa manche une personnalité capable de tenir le rôle de directeur diocésain ? Qu’à cela ne tienne ! Il existe une administration toute disposée à le tirer de ce mauvais pas : le secrétariat général de l’enseignement catholique.
-
Quia nominor leo
Comment ce lilliputien, cet homoncule, ce non-être qu’est le directeur diocésain a-t-il réussi à faire la pluie et le beau temps, à devenir le grand maître et le tuteur des écoles, sur lesquelles il s’est arrogé un droit de vie et de mort ? En s’appuyant sur une instance méconnue, un organe administratif monstrueux (mais génial) qui enferme et neutralise tous les acteurs légitimes des écoles catholiques : le C.O.D.I.E.C.
-
Eduquer les enfants : droit inaliénable des parents
Le secrétariat général de l’enseignement catholique et ses succursales (directions diocésaines, association des parents), ne manquent jamais de seriner que les parents sont les « premiers éducateurs » des enfants. C’est fort aimable à eux. Malheureusement, c’est au mieux une erreur, au pire un mensonge… intentionnel ?