L’Evangile selon M. Balmand découle des Tables de la loi qui lui ont été remises par une autorité suprême encore mal connue. Il est parfois difficile de s’y retrouver dans ses déclarations chafouines, enjôleuses, spécieuses et emberlificotées, tout comme dans l’ésotérique statut de l’enseignement catholique dont il a été le grand architecte. C’est normal : tout cela n’est pas fait pour être compris. Il suffit que les fidèles (appelés aussi administrés, ou clients) obéissent aux dix commandements révélés à M. Balmand. Ces commandements annulent et remplacent les précédents (peu compatibles avec une saine laïcité et avec les subventions qui en résultent).
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 10
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Les dix commandements de la soumission
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M. Balmand, un nouveau Moïse ?
Sur le site de la fondation Saint-Matthieu, organisme chargé d’aider au financement des écoles catholiques sous contrat, on peut lire, sous la plume de M. Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, les nouvelles Tables de la loi, à lui révélées par une autorité inconnue. Une version nouvelle, perverse dans sa conception et hérétique dans son contenu, de la mission éducative de l’Eglise.
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Les disparus de Sainte-Thérèse
Après une période héroïque de deux années, le collège Sainte-Thérèse de Lalbenque emménagea dans des locaux tout neufs qui furent inaugurés le 26 novembre. Toutefois, en lisant les reportages sur cette inauguration, on s’étonne tout à coup. Mais… où sont donc passés M. et Mme Jacquet, fondateurs du collège, et Mme Ladirat, auprès desquels M. Bauquis prenait fièrement la pose ? Ils ont disparu. M. Bauquis, par contre, est bien vivant, et déguste avec délices les fruits juteux de ses manigances.
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Lalbenque : une histoire de fantômes
Aux amateurs de frissons, je me propose à présent de raconter l’histoire du collège Sainte-Thérèse de Lalbenque, chef-lieu de canton du Lot qui compte un peu moins de deux mille habitants, mais avec une population jeune et en pleine croissance. Mais puisqu’on dit que « les gens heureux n’ont pas d’histoire », à quoi bon narrer celle-ci ? Patience. Dans ce premier épisode, M. Bauquis, le directeur diocésain, n’est encore qu’un ectoplasme. Mais bientôt, son spectre viendra hanter ce joli coin de campagne du Quercy.
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M. Bauquis est éternel
Dans la réalité, comme dans la fiction, il y a des personnages secondaires et des héros. En tant que héros, ce blogue en distingue déjà deux, quoique dans des styles différents. D’abord le doux M. Canteneur, directeur diocésain de Paris, dans le genre tortueux, hypocrite et insinuant. Mais aussi le truculent M. Bauquis, directeur inter-diocésain de l’Aveyron et du Lot, dans le genre vulgaire, grossier et brutal. Mais tout aussi menteur. C’est ce dernier qui fait aujourd’hui son grand retour.
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D’où vient l’argent, M. Canteneur ?
Les directions diocésaines et l’administration de l’enseignement catholiques ne sont pas seulement des réseaux de carriéristes, méthodiquement noyautées dans ce but. Elles ne sont pas non plus seulement des instruments de domination d’écoles auxquelles on a systématiquement confisqué leurs libertés légitimes. Elles sont aussi des pompes à fric. La « fusion » des écoles Saint-Louis et Saint-Charles en offre un bel exemple. Voyons donc un peu d’où venait l’argent qui a financé cette opération.