Quand j’affirme que des instances cléricales ont entrepris de mettre la main sur toutes les écoles catholiques, d’en définir les orientations, d’en gérer les moyens et, en définitive, de s’arroger un droit de vie et de mort sur elles, je n’invente rien. Il ne s’agit pas d’une simple déduction de ma part. Ce fut un projet avoué et délibéré. Toutefois, c’est au mépris des principes qu’il a été conçu. Et, en raison des résistances qu’il a rencontrées, c’est par la ruse qu’il fut mené à bien.
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 9
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Les tentacules de la pieuvre
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Quand l’oiseau fut mis en cage
Le vote de la loi Debré s’est accompagné de la mise en place d’un secrétariat général bien différent de ce qu’avait été le comité diocésain de l’enseignement catholique. Mais, pour devenir le monstre tentaculaire qu’il est aujourd’hui, il lui fallait neutraliser les véritables détenteurs de la mission éducatrice : les parents. Autrement dit, transformer les associations de parents d’élèves en simples courroies de transmission de ses orientations et de ses décisions.
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La main invisible... du cléricalisme
La loi Debré de 1959 a soulagé les parents des écoles catholiques d’une partie des frais de scolarité, mais au prix d’une mise sous le boisseau de la mission évangélique. Le système qui en a résulté fait le bonheur des carriéristes qui en ont pris en main l’administration. Toutefois, cette situation résulte d’un renoncement de l’enseignement catholique à ses propres « valeurs », ou plus exactement à la vérité, plutôt que d’un coup de force de l’Etat. Car, en fait, cette loi a fait échapper les écoles catholiques à un danger peut-être pire encore que l’étatisation : le cléricalisme.
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Quand l’évêque de Carcassonne montait au créneau
Ce n’est pas sans regrets ni réserves que, le 31 décembre 1959, l’épiscopat français accepta la loi Debré. Mais les évêques imposèrent aux députés catholiques de voter cette loi, en dépit des zones d’ombre qu’elle comportait. Pourtant, certains estimaient que, compte tenu des circonstances, il aurait été possible d’obtenir un statut beaucoup plus sain. Ils ne furent pas été écoutés. C’est dommage car, en relisant les écrits de ceux qui ont critiqué cette loi, tel Mgr Puech, évêque de Carcassonne, on découvre la liste exhaustive des maux dont l’enseignement catholique souffre aujourd’hui.
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Des parents d’élèves écrivent aux évêques
Le 28 janvier dernier, M. Malcouronne, président de l’association Parents pour l’école, écrivait aux évêques de France une lettre pertinente à tous égards, dont je ne retiendrai que les points les plus importants à mes yeux, tout en donnant quelques réponses aux interrogations que M. Malcouronne formule. Ces réponses, il les connaît, bien qu’il ne les exprime pas. Quelquefois, la réponse est d’ailleurs contenue dans la question ! Mais la raison d’être de ce blogue est de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas mais n’osent ou ne peuvent pas dire.
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Apel : des évêque à la pelle !
Dès que les responsables de l’enseignement catholique adoptent le ton onctueux du prêche et multiplient les références religieuses, au moyen de citations plus ou moins exactes, c’est pour camoufler une nouvelle entourloupe. Autant dire qu’ils le font souvent ! Et voilà que cette organisation illégitime dans son principe et indigne dans ses résultats a réussi à se parer de la caution d’un « évêque référent ». Un tel luxe de cléricalisme contraste fort avec ce qui se passe dans tant d’écoles appelées catholiques… Mais quand l’Apel manie l’ostensoir, ce n’est pas pour parfumer, c’est pour enfumer.