A l’occasion de la rentrée, de nombreuses listes circulent : listes d’élèves, listes de professeurs, listes de parents… Dans le cas ordinaire, ces derniers se répartissent entre les pères et les mères. Mais cette année, l’Apel de Stanislas a préféré opter pour les catégories « parent 1 » et « parent 2 ». Simple inadvertance, ou ballon d’essai ? En tout cas, l’initiative n’a pas été du goût de tout le monde. Et les explications emberlificotées qui ont été fournies laissent songeur.
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 6
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Stanislas se donne un genre
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A la recherche du catéchisme perdu
On a compris que les écoles catholiques sous contrat sont volontairement élitistes. On a compris qu’elles sont tenues en esclavage par les directions diocésaines et le secrétariat général. Cela serait admissible, à la limite, si cet élitisme et cette sujétion les avaient rendues de plus en plus catholiques. Le sont-elles, et si oui, où en est la preuve ? Telle est la troisième question posée à M. Canteneur. Il répond oui, bien entendu. Mais on comprend que c’est non.
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Les écoles au garde-à-vous
Dans son entretien à radio Notre-Dame dans le Grand Témoin, M. Canteneur a commencé par dire qu’il se désolait que les établissements parisiens fussent élitistes. En fait, il s’en accommode fort bien. C’est même sa faute et celle de l’organisation au sein de laquelle il fait carrière. Il affirme ensuite que les établissements sont « autonomes »… mais pas « indépendants ». Subtil. Trop subtil même, car il est facile de voir qu’ils ne sont ni l’un ni l’autre, et que M. Canteneur et ses semblables font tout pour qu’il en soit ainsi.
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Tout va très bien, tout va très bien !
A l’occasion de la rentrée, radio Notre-Dame recevait le 4 septembre M. Canteneur, directeur diocésain de Paris. Qui, bien entendu, a expliqué doctement que tout allait bien. Mais la magie de la parole est telle que, malgré lui, il révèle ce qu’il veut cacher : c’est que tout va mal ; ou que tout va autrement qu’il ne le dit. Il faut d’ailleurs rendre hommage à l’habileté de M. Daufresne, qui a posé de vraies questions à l’invité de son émission le Grand Témoin. Questions que M. Canteneur a esquivées avec une habileté non moins consommée.
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La recette du bonheur
Lorsque M. Balmand prend la parole en public, tout son art consiste à faire comprendre au ministre qu’il est son féal, tout en laissant croire à ses mandants (et cotisants) qu’il défend le « caractère propre » et qu’il fait entendre une voix dissonante. Cette méthode n’est pas seulement un moyen de propagande et de pouvoir. C’est aussi une recette du bonheur. Le résultat est que M. Balmand est toujours content.
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M. Balmand s’incline devant son nouveau maître
Le 1er juin, M. Balmand a rencontré M. Blanquer, nouveau ministre de l’éducation nationale. Dans le compte rendu qui en est fait sur le site de l’enseignement catholique, ce premier entretien est qualifié de « constructif ». On peut supposer que ce genre de rencontre sert à aborder les dossiers les plus urgents. Voyons donc ce que le secrétaire général considère comme les priorités pour l’enseignement catholique.