Les jurys du préaccord collégial dépouillent illégitimement et illégalement les chefs d’établissements des prérogatives que la loi leur accorde. Mais les directions diocésaines ne se contentent pas de cette demi-usurpation. Elles se comportent en propriétaires des établissements, traitent les chefs d’établissement comme de vulgaires subordonnés et emploient des méthodes qui dépouillent les écoles des dernières miettes de leur liberté. L’exemple de Paris est éloquent.
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Recrutement sous la contrainte
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Au théâtre de Guignol
En ces temps de vacances, je propose d’emmener mes lecteurs à une séance du théâtre de Guignol, qui s’est tenue le 13 février à Lacapelle-Marival. Avec tous les personnages préférés des enfants, notamment M. Balmand (dans le rôle de Guignol), Mme Saliou (dans celui de Madelon) et bien entendu l’inénarrable M. Bauquis (dans le rôle de Gnafron, qui lui va comme un gant). Que le spectacle commence !
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Directeurs diocésains, de quel chapeau sortez-vous ?
Les statuts de l’enseignement catholique prévoient que les directeurs diocésains soient nommés par l’évêque. C’est fort bien dit, mais comment cela se passe-t-il en réalité ? Selon quels critères les évêques choisissent-ils, et quelle est leur marge de manœuvre ? Dans bien des cas, elle est faible, et tout est organisé pour qu’elle le soit. Quand un nouvel évêque est nommé, il est d’ordinaire curé de paroisse (et parfois vicaire général). Comment aurait-il dans sa manche une personnalité capable de tenir le rôle de directeur diocésain ? Qu’à cela ne tienne ! Il existe une administration toute disposée à le tirer de ce mauvais pas : le secrétariat général de l’enseignement catholique.
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Pas-en-Artois : les parents retroussent leurs manches
La direction diocésaine d’Arras, comme toutes les autres, se croit propriétaire des établissements qui se trouvent sur son territoire. Mais les trente-trois familles des élèves de l’école de Pas-en-Artois ont décidé de ne pas se laisser faire. Pendant que Mme Saliou, au lieu de les défendre, fait des ronds de jambes en compagnie des directeurs diocésains, les parents ont retroussé leurs manches.
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Notre-Dame de Chartres : prière interdite !
Les sermons et les homélies des directeurs diocésains ne sont pas les meilleurs dans ce genre littéraire. Et, surtout, ils contrastent avec la réalité qu’on peut observer dans les établissements. Plus les directeurs diocésains se prennent pour des ecclésiastiques, et plus les écoles se sécularisent. Ce n’est pas seulement le fruit d’une négligence. C’est le résultat délibéré d’une politique insidieuse, mais qui sait se faire autoritaire à l’occasion. Un exemple à Chartres.
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Mme Saliou, à votre service
En apprenant que Mme Saliou se rendait dans le Quercy, on aurait pu se dire qu’elle volait au secours des Apel locales malmenées par les abus de la direction diocésaine. C’est mal la connaître. La présidente de l’Unapel, chevalier de la Légion d’honneur par la grâce de M. Peillon, ne s’abaisse pas à arbitrer les querelles de clochers, ou à défendre un vulgaire collège de province. Elle est non seulement décorée, mais aussi décorative. Si elle s’est rendue dans le Lot, c’et pour honorer de sa présence la présentation du nouveau « projet pédagogique » du directeur diocésain.