Le lundi 4 avril, le tribunal de grande instance de Rodez, statuant en référé, a nommé un administrateur provisoire à l’O.G.E.C. du collège du Sacré-Cœur. Que faut-il penser de cette décision de justice ? Pour qui est-elle une victoire ? Sans doute pas pour le directeur diocésain, M. Bauquis. Qui toutefois, grâce à elle, passera peut-être à la postérité !
Direction diocésaine - Page 2
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Sévérac-le-Château : arrêt sur image
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Sévérac-le-Château : le Sacré-Cœur en accusation
Vendredi 1er avril, le président de l’O.G.E.C. Sacré-Cœur Bon-Pasteur de Sévérac était assigné en référé au tribunal de grande instance de Rodez par la direction diocésaine pour « non-respect des statuts de l’enseignement catholique ». La direction diocésaine lui reproche de ne pas avoir signé l’avenant au contrat d’établissement permettant le transfert du collège du Sacré-Cœur de Sévérac, où il existe depuis 1880, à Laissac.
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Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
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Sévérac-le-Château : haut les mains... peau de lapin !
Lundi dernier, le 14 mars, le collectif de soutien au collège Sacré-Cœur tenait une réunion publique au cours de laquelle il faisait valoir quelques arguments qui risquent de mettre les projets de M. Bauquis en difficulté. Car les sacro-saints « statuts de l’enseignement catholique » ont beau organiser la toute-puissance du directeur diocésain, leur valeur juridique est on ne peut plus fragile. Il semble même que leur style obscur et redondant ait pour but de masquer le néant sur lequel cette autorité repose.
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Ambrières-les-Vallées : variation sur un air connu
Je n’ai parlé que de quelques écoles victimes des coups de force des directions dites diocésaines : Sainte-Marie-Jeanne-d’Arc de Langon, la Providence de Pas-en-Artois, le Sacré-Cœur de Sévérac. Mais il y en a d’autres. Par exemple, celle d’Ambrières-les-Vallées, dans le département de la Mayenne. Les parents ont protesté. La direction diocésaine ne les a pas écoutés. L’Apel nationale a fait mine de rien. La routine, quoi.
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M. Bauquis reçoit du courrier
Un collectif de soutien au collège du Sacré-Cœur de Sévérac s’est constitué. Qui rassemble-t-il ? Tout le monde, sauf la direction diocésaine. Ce collectif a publié le 16 février une longue lettre ouverte que je vais commenter ici. Elle prouve que ce cas d’école conforte en tout point les analyses que je développe dans ce blogue.