Comment ce lilliputien, cet homoncule, ce non-être qu’est le directeur diocésain a-t-il réussi à faire la pluie et le beau temps, à devenir le grand maître et le tuteur des écoles, sur lesquelles il s’est arrogé un droit de vie et de mort ? En s’appuyant sur une instance méconnue, un organe administratif monstrueux (mais génial) qui enferme et neutralise tous les acteurs légitimes des écoles catholiques : le C.O.D.I.E.C.
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 21
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Quia nominor leo
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Directeurs diocésains, existez-vous vraiment ?
L’affaire de la suppression du collège de Sévérac-le-Château prouve que ni l’O.G.E.C. ni les parents d’élèves n’ont plus leur mot à dire quant au sort des écoles. Le directeur diocésain s’est donné un droit de vie et de mort sur elles. Mais ce droit, il ne l’a pas. Il n’a même, en principe, pour ainsi dire aucun droit. A lire les statuts de l’enseignement catholique, on s’aperçoit que celui qu’on croit être tout n’est rien.
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M. Bauquis, quel maître servez-vous ?
Le maître d’œuvre de la suppression du collège Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château est le directeur diocésain de Rodez, M. Bauquis. Il est temps de faire plus ample connaissance. Car j’ai beau contester le mode d’organisation des directions diocésaines et de l’enseignement catholique en général, il n’en reste pas moins que les directeurs diocésains sont des hommes. Et je me réjouis de reconnaître en M. Bauquis un spécimen typique de cette corporation, que malheureusement Balzac n’a pas répertoriée dans la Comédie humaine. Cette lacune est aujourd’hui comblée.
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Saint-Louis de Vaugirard : petit, mais costaud
Oui, il faut le dire : l’Apel de l’école paroissiale Saint-Louis de Vaugirard était là, au côté de celles de Stanislas et de Saint-Jean de Passy, pour faire part de ses doléances à Mme Saliou. Voici l’essentiel de la lettre adressée aux parents par le bureau de l’Apel. Elle est tout aussi claire que celle de la lettre de l’appel Stanislas, mais je me permettrai, cette fois, de l’assortir de quelques commentaires.
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Sévérac-le-Château : attaque éclair de la direction diocésaine
Le moins qu’on puisse dire est que les arguments avancés par la direction diocésaine pour justifier le « déplacement » du collège Sacré-Cœur de Sévérac à Laissac (déplacement qui, en clair, est une suppression), ne sont pas très convaincants. Ils n’ont d’ailleurs pas convaincu les opposants – c’est-à-dire qu’ils n’ont convaincu personne.
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Sévérac-le-Château : le Sacré-Cœur cambriolé !
Comme son nom l’indique, Sévérac-le-Château est dominé par un château qui, malgré sa fière allure, nous intéresse ici moins que le collège Sacré-Cœur qui se niche modestement au flanc de la colline. Il n’est pas là depuis le moyen âge, mais existe tout de même depuis 1880. C’est trop, semble-t-il, aux yeux de la direction diocésaine, qui a décidé de le faire disparaître.