J’ai écrit que Mme Saliou battait la campagne. Je me suis trompé. Elle est en campagne… électorale. Voilà pourquoi la bouillie qui s’étale d’ordinaire dans l’éditorial de Famille et Education se répand cette fois sur trois pleines pages, accompagnée de deux photos flatteuses prises par un photographe professionnel ! J’avais oublié que le congrès de l’Apel, en juin, était aussi l’occasion d’élire (ou de réélire) le président de l’association. Cet oubli a une excuse : il n’en est pas question une seule fois dans le journal. Cet entretien exclusif que les journalistes ont, à force de supplications, arraché à la discrète Mme Saliou, est en fait sa profession de foi électorale !
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 17
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Mme Saliou la suffragette
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Mme Saliou bat la campagne
Je viens de lire le dernier numéro de Famille et Education, que la cotisation que l’Apel prélève d’office sur les frais de scolarité me donne le privilège de recevoir. Mais cette revue en couleurs quatre-vingt-six pages qui s’intitulait autrefois la Nouvelle Famille éducatrice a manqué de place pour un encart consacré à la réforme du collège. Par contre, on a réussi à y caser, outre son éditorial, un entretien de trois pages avec Mme Saliou, commanditaire du journal en qualité de présidente de l’Apel, illustré d’une photographie pleine page en tailleur fuchsia. C’est ce qui s’appelle du journalisme d’investigation !
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Sévérac-le-Château : le Sacré-Cœur en accusation
Vendredi 1er avril, le président de l’O.G.E.C. Sacré-Cœur Bon-Pasteur de Sévérac était assigné en référé au tribunal de grande instance de Rodez par la direction diocésaine pour « non-respect des statuts de l’enseignement catholique ». La direction diocésaine lui reproche de ne pas avoir signé l’avenant au contrat d’établissement permettant le transfert du collège du Sacré-Cœur de Sévérac, où il existe depuis 1880, à Laissac.
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Exclusif : l’organigramme de l’enseignement catholique
La structure de l’enseignement public est lourde et complexe. Mais l’administration de l’enseignement catholique sous contrat n’a rien à lui envier. D’autant plus que les établissements qu’il a placés sous sa coupe restent soumis, pour l’essentiel aux mêmes directives et circulaires qui édictent les programmes et les règles innombrables qui s’y appliquent. Mais cela ne suffit pas. C’est une véritable administration parallèle et superfétatoire qui, au fil des ans, a été mise en place. Tout aussi centralisée et bureaucratique que la vraie. Mais beaucoup plus mystérieuse.
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Sévérac-le-Château : haut les mains... peau de lapin !
Lundi dernier, le 14 mars, le collectif de soutien au collège Sacré-Cœur tenait une réunion publique au cours de laquelle il faisait valoir quelques arguments qui risquent de mettre les projets de M. Bauquis en difficulté. Car les sacro-saints « statuts de l’enseignement catholique » ont beau organiser la toute-puissance du directeur diocésain, leur valeur juridique est on ne peut plus fragile. Il semble même que leur style obscur et redondant ait pour but de masquer le néant sur lequel cette autorité repose.
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M. Bauquis joue du pipeau
On savait que M. Bauquis aime les chiffres. On savait qu’il aime aussi les conférences de presse. Il a aussi publié un interminable communiqué de presse pour justifier son coup de force contre le collège du Sacré-Cœur de Sévérac-le-Château. C’est plus commode que de dialoguer avec les intéressés. Mais ce communiqué a le mérite de faire apparaître dans toute sa splendeur l’incohérence de ses arguments, auxquels les responsables légitimes du collège ont répondu.