A la surprise générale, M. Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, vole au secours des écoles hors contrat. Que penser de cette généreuse initiative ? Qu’elle n’est peut-être pas aussi désintéressée que cela. Elle exprime, sous une forme à la fois habile et sublime, les petites inquiétudes qui le taraudent en secret depuis sa servile approbation de la réforme du collège.
Chronique de l’école privée... de liberté - Page 16
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Y a-t-il deux M. Balmand ?
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Des contrats en or
Pourquoi le secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel ont-ils préféré se mettre leurs mandants à dos, plutôt que de révéler que des menaces pesaient sur les contrats des collèges qui n’appliqueraient pas la réforme à la lettre ? Parce que ces contrats sont, pour le secrétariat général (et ses filiales les directions dites diocésaines), une mine d’or. D’or, et pas seulement d’argent, car ils sont l’instrument de leur pouvoir. C’est la prunelle de leurs yeux. L’idée qu’on pourrait s’en passer ne doit pas être insufflée dans les esprits.
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Difficile réveil pour l’enseignement catholique
La bonne grâce avec laquelle le secrétariat général de l’enseignement catholique et l’Apel ont approuvé la réforme du collège en ont laissé plus d’un pantois. Que penser de cette approbation ? Depuis quelque temps, j’entendais dire que des pressions avaient été exercées par le ministère : c’est le S.N.A.L.C. de Créteil qui, le premier, m’a averti que des pressions avaient été exercées sur l’enseignement catholique. Cette information, révélée par un syndicat laïc mais tue par les responsables de l’enseignement catholique, est désormais confirmée.
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Je suis mal informé… Mais qui nous informe ?
Une commentatrice m’informe que je suis mal informé. Ça tombe bien : c’est justement ce dont je me plains ! Conan Doyle a mis dans la bouche de Sherlock Holmes la phrase suivante : « Personne n’aime vous renseigner, mais tout le monde aime vous contredire. » C’est en vertu de ce principe que nous allons apprendre, par cette personne bien informée, une partie de ce que les organes officiels de l’Apel passent sous silence.
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Apel : des présidents tombés du ciel ?
Beaucoup d’associations se donnent des présidents dont la carrière fait honneur à ceux qu’il représente. Quelqu’un que des années de métier ont rompu aux entreprises complexes et aux négociations difficiles. Quelqu’un qui ne se laisse impressionner ni par la morgue des hauts fonctionnaires, ni par l’aplomb des ministres, ni par les manigances du secrétariat général. Quelqu’un qui a fait ses preuves et, le cas échéant, à la boutonnière de qui la Légion d’honneur brille déjà. Tel n’est pas le cas de l’Apel. Ses présidents sont toujours de parfait inconnus. Pourquoi ?
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Sévérac-le-Château : arrêt sur image
Le lundi 4 avril, le tribunal de grande instance de Rodez, statuant en référé, a nommé un administrateur provisoire à l’O.G.E.C. du collège du Sacré-Cœur. Que faut-il penser de cette décision de justice ? Pour qui est-elle une victoire ? Sans doute pas pour le directeur diocésain, M. Bauquis. Qui toutefois, grâce à elle, passera peut-être à la postérité !